Can pluralistic approaches based upon unknown languages enhance learner engagement and lead to active social inclusion?

Abstract

One way to foster active social inclusion is to enable students to develop a positive attitude to “foreignness”. Creating a situation where mainstream students are less wary of foreign languages and cultures, and where newcomers feel their linguistic background is being valued, provides favourable conditions for the inclusion of these newcomers in the classroom and in society. However, language classrooms in French schools rarely take any previously acquired linguistic knowledge into account, thus unconsciously contributing to the rift between multilingual learners (e.g. 1st- and 2nd-generation immigrant children, refugees, children of parents with different mother tongues) and French learners. Native French learners’ first experience of learning another language is usually when English is added as a subject to their curriculum in primary school. In some schools in France, English lessons now include the simulation of multilingual situations, designed in particular for the French “quasi-monolingual” students to lose their fear of unknown languages and “foreignness” in general. But the overall aim is to help both groups of learners become aware of the positive impact of multilingualism on cognitive abilities. However, to achieve long-term effects, this awareness-raising needs to be accompanied by maximum engagement on the part of the students. This article explores an instructional strategy termed Pluralistic Approaches based upon Unknown Languages (PAUL), which was designed to develop learning strategies of quasi-monolingual students in particular and to increase learner engagement more generally. The results of a small-scale PAUL study discussed by the author seem to confirm an increase in learner engagement leading to an enhancement of learning outcomes. Moreover, PAUL seems indeed suitable for helping to prepare the ground for social inclusion.

Résumé

Les approches plurielles fondées sur des langues inconnues peuvent-elles stimuler l’engagement de l’élève et entraîner une inclusion sociale active ?–Un moyen de favoriser une inclusion sociale active consiste à permettre aux élèves d’acquérir une attitude positive envers « l’extranéité ». Créer une situation où les élèves sont moins réticents envers les langues et cultures étrangères, et où les nouveaux arrivants perçoivent que leur bagage linguistique est valorisé, fournit des conditions favorables à l’inclusion de ces nouveaux venus dans la classe et dans la société. Les cours de langues dans les écoles françaises tiennent cependant rarement compte des connaissances linguistiques existantes, ce qui contribue inconsciemment à creuser un fossé entre élèves multilingues (enfants d’immigrants de première et seconde générations, réfugiés, enfants de parents aux langues maternelles différentes) et élèves francophones. Les élèves français de souche vivent généralement leur première expérience de l’apprentissage d’une autre langue lorsque l’anglais est ajouté comme matière au programme de l’école primaire. Dans quelques écoles en France, les cours d’anglais incluent aujourd’hui la simulation de situations multilingues, conçue en particulier pour que les élèves français « quasi monolingues » perdent leur inhibition envers les langues inconnues et « l’extranéité » en général. Mais l’objectif supérieur consiste à aider les deux groupes à prendre conscience de l’influence positive du multilinguisme sur les capacités cognitives. Pour obtenir des effets à long terme, cette prise de conscience doit néanmoins être accompagnée d’un engagement maximal de la part des élèves. L’auteure de l’article explore une stratégie d’instruction appelée Approches Plurielles fondées sur des Langues Inconnues (APLI), conçue notamment en vue d’élaborer des stratégies d’apprentissage pour les élèves quasi monolingues, et plus généralement d’accroître l’engagement des élèves. Les résultats présentés par l’auteure d’une étude à petite échelle sur cette stratégie semblent confirmer un engagement accru des élèves, qui a entraîné une amélioration des résultats d’apprentissage. En outre, APLI semble vraiment appropriée pour contribuer à préparer le terrain à l’inclusion sociale.