Zusammenfassung
A travers la littérature philosophique la recherche d’une expression littérale lutte contre le besoin d’être didactique et suggestif. Avenarius opta pour celle-là. Il renonça à la suggestivité et à l’expressivité didactique; il risqua — delibérément, sans doute — de rester presque illisible, il n’employait pas de métaphores, de paraboles, d’aphorismes faciles à mémoriser, il essayait de parler le plus littéralement possible; sa sécheresse et sa rigidité décourageaient les lecteurs. Certainement, il n’est jamais arrivé à s’exprimer littéralement au degré voulu, ainsi que l’on voit au nombre des guillemets dont ses écrits fourmillent. Il y a des ambiguités, comme chez tous, dans les points cruciaux de sa pensée. Pourtant, il a laissé l’exposé — le meilleur peut-être — d’une certaine intuition philosophique fondamentale dont il ne fut ni le premier ni le dernier à avoir tenté de la formuler.
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Kolakowski, L. (1976). Richard Avenarius et le Suicide Apparent de la Philosophie. In: Biemel, W. (eds) Die Welt des Menschen — Die Welt der Philosophie. Phaenomenologica, vol 72. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-94-017-4926-8_14
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