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Conclusion

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Part of the book series: Phaenomenologica ((PHAE,volume 209))

Abstrait

Ce document présente les conclusions de l’ouvrage, pour la phénoménologie husserlienne (et plus particulièrement pour la voie d’accès à la réduction dite par l’ontologie), pour la philosophie sociale, pour les rapports phénoménologie/sociologie enfin.

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Notes

  1. 1.

    I. Kern, «  Die drei Wege zur transzendental-phänomenologischen Reduktion in der Philosophie E. Husserls  », Tidjschrift voor Filosofie, 1962, p. 303–349 [tr. fr. par P. Cabestan et N. Depraz, «  Les trois voies de la réduction phénoménologique transcendantale dans la philosophie de Husserl  », Alter, 11, 2003, p. 285–323]. I. Kern reprend ainsi la distinction établie par Husserl au § 19 des Ideen III, qu’il complète de la référence à l’ontologie du monde de la vie.

  2. 2.

    C’est pour l’essentiel dans Logique formelle et logique transcendantale que cette variante du chemin par l’ontologie est à l’œuvre (Hua XVII [LFLT]).

  3. 3.

    Hua I, § 58, p. 163 [MC, p. 186].

  4. 4.

    Hua I, § 58, p. 164 [MC, p. 187].

  5. 5.

    Hua XV, appendice XIII (1931), p. 235 [AMC, p. 175]. Dans le Kant-Rede de 1924, écrit à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Kant et que Husserl destinait au Jahrbuch für Philosophie und Phänomenologische Forschung, Husserl note encore : «  Une philosophie et en particulier la première d’entre toutes, qui a pour mission de nous rendre aptes à la “critique” de toutes les productions de la raison de quelque ordre qu’elles soient, se doit de pousser jusqu’aux fondements ultimes ses prises de conscience de soi poursuivies avec méthode ; elle ne doit rien faire à moins qu’elle n’ait compris elle-même le caractère méthodique de ces procédés et qu’elle n’en ait élucidé les nécessités eidétiques.  » (Hua VIII, p. 237 [PP I, p. 297]).

  6. 6.

    Hua VI, § 8, p. 17 [C, p. 24].

  7. 7.

    Hua XXVII, appendice VII (1922/1923), p. 107 [Renouveau, p. 129–130].

  8. 8.

    Voir notamment le chapitre XI («  Sens et non-sens social, au-delà de l’intentionnel.  ») de son récent et incisif ouvrage Les limites de l’intentionalité. Recherches phénoménologiques et analytiques, Paris, Vrin, 2005, p. 225–240. Ce texte prolonge et radicalise une réflexion engagée dans le récueil co-édité par J. Benoist et B. Karsenti, «  Intersubjectivité et socialité : la phénoménologie et la question du tiers  », in Phénoménologie et sociologie, Paris, puf, 2001, p. 19–41.

  9. 9.

    V. Descombes, Les institutions du sens, Paris, Minuit.

  10. 10.

    Cette question affleure également dans le texte de D. Carr «  Cogitamus Ergo Sumus : The Intentionality of the First-Person Plural  », in Interpreting Husserl. Critical and Comparative Studies, Dordrecht, M. Nijhoff, p. 281–295.

  11. 11.

    Sur cette question, voir en particulier l’article de V. Descombes, «  Relation intersubjective et relation sociale  », in J. Benoist et B. Karsenti, Phénoménologie et sociologie, Paris, puf, 2001, p. 127–155.

  12. 12.

    Sur cet aspect, cf. J. Benoist, «  Intersubjectivité et socialité : la phénoménologie et la question du tiers  », in J. Benoist et B. Karsenti, Phénoménologie et sociologie, Paris, puf, 2001, p. 19–41.

  13. 13.

    Cf. J. Benoist, «  Sens et non-sens social, au-delà de l’intentionnel  », in Les limites de l’intentionalité. Recherches phénoménologiques et analytiques, Paris, Vrin, 2005, p. 225–240.

  14. 14.

    À cet égard, Husserl se montre sans doute bien plus attentif à la spécificité du «  social  », dans sa différence d’avec l’intersubjectif, que ne le prétend V. Descombes. Il est d’ailleurs frappant de constater que la distinction entre l’intersubjectif et le social proposée par Descombes se trouve déjà chez Husserl : «  Il est maintenant possible de proposer cette détermination de la différence en question : 1/ Une relation intersubjective s’établit entre deux sujets à travers des actes indépendants les uns des autres sur le modèle dialogique : dans un dialogue, je dis quelque chose pour être entendu, je pose une question pour qu’on me réponde, mais le seul fait de parler ou de questionner ne suffit évidemment pas à faire que quelqu’un m’entende ou me réponde. 2/ Une relation sociale s’établit entre des personnes lorsqu’elles coopèrent dans les conditions suivantes : la première a accompli sa part d’un acte social quand la seconde en a accompli sa part complémentaire.  » V. Descombes, «  Relation intersubjective et relation sociale  », in J. Benoist et B. Karsenti, Phénoménologie et sociologie, Paris, puf, 2001, p. 154–155.

  15. 15.

    Nous reprenons là la formule sur laquelle s’achève le texte de J. Benoist «  Sens et non-sens, au-delà de l’intentionnel  » (op.cit., p. 240). Ce qu’est ce quelque chose, c’est là ce qui reste en suspens et proprement énigmatique.

  16. 16.

    Husserl reconnaît explicitement aborder le monde social du point de vue de ce qui est en lui «  purement subjectif  » : «  Pourtant les hommes et, dans une certaine proportion les animaux tout autant, ne vivent pas dans un simple isolement, mais en socialité. Chaque socialité elle-même peut être thématisée du point de vue de l’expérience purement subjective, et elle fournit en cela davantage qu’une simple somme de purs sujets isolés. Dans mon attitude exclusivement dirigée vers le purement subjectif, je ne pose pas seulement mon sujet pur pour moi-même, mais aussi les sujets étrangers, avec lesquels j’ai lié amitié, avec lesquels j’ai formé une association, avec lesquels j’ai des liens sociaux en tant que co-citoyen, etc. ; dans la mesure où ils sont là pour moi en tant que sujets, et réduits en tant que pur sujets, ils forment aussi avec moi – cela fait manifestement partie de la socialité – une unité par le biais de relations conscientes […].  » Hua IX, appendice XXVIII, p. 511 [Psy Ph, p. 312].

  17. 17.

    Hua XVII, § 97, p. 252 [LFLT, p. 328–329].

  18. 18.

    «  L’implication (Implikation) transcendantale de tous les sujets transcendantaux s’annonce phénoménologiquement dans chacun de ceux-ci.  » Hua XV, n° 23 (9/12.XI.1931), p. 391 [SI-2, p. 323].

  19. 19.

    On mentionnera notamment les formulations du Ms E III 4 (1930), p. 22 : «  L’enchaînement (Zusammenhang) généalogique des moi individuels constituant une succession temporelle intersubjective et l’enchaînement d’ensemble formé par leur communautisation (Vergemeinschaftung) dans chaque présent objectif est un enchaînement d’intentionnalité intersubjective, qui se déroule sans doute suivant des lignes particulières dans les sujets individuels, mais est, en même temps, une intentionnalité unique, à laquelle on doit attribuer pour sujet la subjectivité transcendantale universelle.  »

  20. 20.

    Hua VIII, 50e leçon, p. 152–153 [PP, p. 212–213, tr. modifiée]. Le passage qui précède ce texte est le suivant : «  Dans l’enchaînement (Zusammenhang) intersubjectif de la communauté des hommes, chaque produit théorique en tant que produit de la science intersubjective s’enrichit dès lors, il est vrai, de multiples références au monde : la référence au premier savant qui l’inventa et à sa production réelle sous forme de documents disponibles pour la tradition objective, la référence à tous ceux qui l’apprennent et à la manière originale dont ils se l’approprient, etc. Il en va naturellement de même pour toutes les objectivités idéales comme celles de l’art et toutes les autres objectivités acquérant, par l’intermédiaire d’expressions objectives, validité et efficacité intersubjectives.  »

  21. 21.

    La question demeure ouverte de savoir si la philosophie de Fichte ne pourrait pas elle aussi tenir le même rôle, quoique sous un jour différent. Sur ce débat, cf. S. Haber, «  Les limites de l’intersubjectivisme fichtéen  », Revue d’études germaniques, janvier 2001, p. 47–60.

  22. 22.

    Cf. L. Perreau, «  De la phénoménologie à l’ethnométhodologie : variétés d’ontologie sociale chez Husserl, Schütz et Garfinkel  », in Phenomenology 2005, sous la direction de T. Nennon et H. R. Sepp, Zeta Books, 2007, p. 453–477 et «  Phénoménologie et sociologie. Esquisse d’une typologie des rapports interdisciplinaires.  », Alter. Revue de phénoménologie, n°17, 2009, p. 65–82.

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Perreau, L. (2013). Conclusion. In: Le monde social selon Husserl. Phaenomenologica, vol 209. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-94-007-5401-0_13

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