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Transforming Gloire and Military Sign-Up

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Part of the book series: War, Culture and Society, 1750-1850 ((WCS))

Abstract

The chapter addresses the philosophical nature of the word gloire as it pertains to military motivation and as it is, more generally, an unstable, polysemic concept whose meanings have been probed over time and according to contingent sets of historical circumstances. Moral value accrued to the concept during the eighteenth century when it was allied to disinterested acts of self-sacrifice for the common good and away from the vainglory of the individual hero and conqueror. By the time of the French Revolution, a spirit of equality comes to the fore in recommendations for the awarding of honour and merit on account of exceptional feats of bravery that had been acted out for the good of the French nation.

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Notes

  1. 1.

    C-E. Gaucher (n.d.) Iconologie par figures ou traité complet des allegories, emblèmes, etc., II (Paris: Lattré), p. 69. See further R. Portalis and H. Draibel (1879) Charles-Etienne Gaucher (Paris: Damascène, Margand et C. Fatout), pp. 21–3.

  2. 2.

    Gaucher, Iconologie, I, p. xv.

  3. 3.

    P-A. Rascas de Bagarris (1611) De la Necessité de l’usage des medailles dans les monoyes, (Paris), p. 21, cited in T. Kirchner (2008) Le héros épique (Paris: Editions de la Maison des Sciences de l’homme), p. 2: ‘Ce qui donne la Gloire et la Memoire aux Princes, ne sont que deux Sortes de choses. Dont l’une sont des Actions, sur tout heroiques, lesquelles produisent le Sujet de la Gloire et de la Mémoire […], mais pour quelque temps seulement: L’autre Sorte de choses qui donne la Gloire et la Mémoire, sont celles qui les Etablissent, ou leur donnent leur Dernier Estre Parfaict, en les Perpetuant apres le Siecle, à la Posterite: lesquelles choses Dernieres il est impossible d’imaginer pouvoir estre autres que les Muses, c'est-à-dire les Sciences, et les Arts, par leurs effects.’

    For Rascas de Bagarris, see further F. Bardon (1974) Le Portrait mythologique à la cour de France sous Henri IV et Louis XIII (Paris: Picard), pp. 192–5.

  4. 4.

    H. T. Parker (1937) The Cult of Antiquity and the French Revolutionaries: a Study in the Development of the Revolutionary Spirit (Chicago: University of Chicago Press); C. Grell (1995) Le Dix-Huitième Siècle et l’antiquité en France 1680–1789 (Oxford: SVEC).

  5. 5.

    Grell, Le Dix-Huitième Siècle et l’antiquité en France, pp. 297–301.

  6. 6.

    M. de Montaigne (1962) ‘De la gloire’ in Œuvres complètes, Book II, Ch. XVI, eds. A. Thibaudet and M. Rat (Paris: Gallimard), pp. 601–14.

  7. 7.

    M. T. Cicero (1991) On Duties, eds M. T. Griffin and E. M. Atkins (Cambridge: Cambridge University Press), p. 27. See also F. A. Sullivan (1941) ‘Cicero and Gloria’, Transactions and Proceedings of the American Philological Association, 72, 382–91.

  8. 8.

    The sections that deal with gloria in On Duties are mainly to be found in Book I, 66–81, pp. 27–32 and Book II, 30–50, pp. 74–82.

  9. 9.

    Cicero, On Duties, Book II, 43, p. 79.

  10. 10.

    Cicero, On Duties, Book I, 75, p. 30.

  11. 11.

    Cicero, On Duties, Book I, 80, p. 32.

  12. 12.

    Cicero, On Duties, Book I, 84, p. 33.

  13. 13.

    L. A. Seneca (1932) Seneca’s Letters to Lucilius, trans. E. Phillips Barker (Oxford: Clarendon Press).

  14. 14.

    Seneca, Seneca’s Letters to Lucilius, LXXIX, pp. 306–5.

  15. 15.

    Seneca, Seneca’s Letters to Lucilius, XXI, p. 68.

  16. 16.

    Montaigne (1962) ‘De la gloire’, Ch. XVI, pp. 601–14. For further on Montaigne and gloire, see P. Eichel-Lojkine (1992) ‘Montaigne, ou la gloire en mouvement’, Bulletin de la Société des Amis de Montaigne, 7th series 27–8, 69–90. In his Essai sur les règnes de Claude et de Néron, first published in 1782, in which Seneca was lauded, Diderot frequently referred to Montaigne. For more on the essay by Diderot and in respect of Montaigne, see J-C. Bonnet (1998) Naissance du Panthéon: essai sur le culte des grands hommes (Bagneux: Fayard), p. 187.

  17. 17.

    Montaigne, ‘De la gloire’, p. 606: ‘car estans indigens et necessiteux au-dedans, nostre essence estant imparfaicte, et ayant continuellement besoing d’amélioration, c’est là, à quoy nous nous devons travailler. Nous sommes tous creux et vuides: ce n’est pas de vent et de voix que nous avons à nous remplir: il nous faut de la substance plus solide à nous réparer.’

  18. 18.

    Montaigne, ‘De la gloire’, p. 606.

  19. 19.

    M. de Montaigne (2003) The Complete Works, trans. D. M. Frame (London: Everyman’s Library), p. 573. Montaigne, ‘De la gloire’, p. 606: ‘On n’est pas tousjours sur le haut d’une bresche ou à la teste d’une armée, à la veuë de son general, comme sur un eschaffaut. On est surpris entre la haye et le fossé; il faut tenté fortune contre un poullaillier; il faut seul s’escarter de la trouppe et entreprendre seul, selon la necessité qui s’offre. Et si on prend garde, on trouvera qu’il advient par experience que les moins esclattantes occasions sont les plus dangereuses; et qu’aux guerres qui se sont passés de nostre temps, il s’est perdu plus de gens de bien aux occasions legeres et peu importantes et à la contestation de quelque bicoque, qu’ès lieux dignes et honnorables.’

  20. 20.

    Michel de Montaigne, ‘De la gloire’, p. 607.

  21. 21.

    For more on Corneille and concepts of gloire, see J-J. Gabas (1969) ‘Remarques sur la notion de gloire dans le théâtre de Corneille’ in Gallica: Essays Presented to J. Heywood Thomas by Colleagues, Pupils and Friends (Cardiff: University of Wales Press), pp. 89–102.

  22. 22.

    P. Corneille (1980–7) Horace in Œuvres complètes, I, II.2, lines 398-402, ed. Georges Couthon (Paris: Gallimard), p. 857:

    Quoi! Vous me pleureriez mourant pour mon pays!

    Pour un cœur généreux ce trépas a des charmes,

    La gloire qui le suit ne souffre point de larmes,

    Et je le recevrais en bénissant mon sort,

    Si Rome et tout l’État perdaient moins en ma mort.

  23. 23.

    For the use of gloire in Racine and a comparison with Corneille, see H. T. Barnwell (1992) ‘La Gloire dans le théâtre de Racine’, Seventeenth-Century French Studies, 14, 133–41.

  24. 24.

    J. Racine (1950–66) Britannicus in Œuvres complètes, ed. R. Picard, I, V.6, (Paris: Gallimard), p. 450.

  25. 25.

    L. S. de Sacy (1715) Traité de la gloire (La Haye: Henri du Sauzet). For more on this treatise, see N. Veysman (2004) Mise en scène de l’opinion publique dans la littèrature des lumiéres (Paris: Honoré Champion). Veysman sets up this treatise as being at the forefront of new ideas about public opinion being allied to natural virtue and rectitude of judgement.

  26. 26.

    The example of the attribute of bravery and its concomitant military self-sacrifice on behalf of country is given in support of this contention, De Sacy, Traité de la gloire, pp. 91–2.

  27. 27.

    De Sacy, Traité de la gloire, p. 25.

  28. 28.

    For Montaigne, a woman’s honour was merely an external attribute, whereas her duty was to be chaste in intentions, Montaigne, ‘De la gloire’, p. 614.

  29. 29.

    De Sacy, Traité de la gloire, pp. 115–6: ‘The finery which they considered to be their greatest ornament was in having virtuous children. They were persuaded that they had given birth not for themselves but for the Republic; they rejoiced when they learnt that they had been killed in fighting in its service and they only shed tears for those whose shameful wounds marked them out for having fled in combat. So there was no unrest, no dissension between citizens who, in all their actions, only desired the good of the Homeland and who only sought the reward of glory for having worked more effectively and usefully.’/‘La parure, dont elles se croyoient le plus ornées, c’étoient des enfans vertueux: persuadées qu’elles ne les mettoient pas au monde pour elles, mais pour la République, elles se réjouissoient quand elles apprenoient qu’ils avoient été tuez en combattant pour son service, & elles ne répandoient des larmes, que sur ceux que de honteuses blessures marquoient avoir fui dans le combat. Ainsi nul trouble, nulle dissension entre des citoyens, qui ne se proposoient dans toutes leurs actions d’autre objet que le bien de la Patrie, d’autre récompense que la gloire d’y avoir concouru plus efficacément & plus utilement.’

  30. 30.

    De Sacy, Traité de gloire, pp. 152–3.

  31. 31.

    De Sacy, Traité de la gloire, p. 256.

  32. 32.

    De Sacy, Traité de la gloire, p. 180.

  33. 33.

    De Sacy, Traité de la gloire, p. 191.

  34. 34.

    De Sacy, Traité de la gloire, pp. 201–5.

  35. 35.

    C. de Secondat, Baron de Montesquieu (c.1945–51) Dialogue de Sylla et d’Eucrate in Œuvres complètes, I, ed. R. Caillois (Paris: Gallimard), pp. 501–7.

  36. 36.

    Montesquieu, Dialogue de Sylla et Eucrate, p. 18: ‘I like to bring back victories, to found or destroy states, to form leagues, to punish a usurper; but for those petty details of government where mediocre spirits have so many advantages, that slow execution of the laws, that discipline of a peaceful militia, my soul would not know how to occupy itself with them.’/‘J’aime à remporter des victories, à fonder ou détruire des Ėtats, à faire des ligues, à punir un usurpateur; mais, pour ces minces details de gouvernement où les genies mediocre ont tant d’avantages, cette lente execution des lois, cette discipline d’une malice tranquille, mon âme ne sauroit s’en occupier.’

  37. 37.

    E. Russo (2001) ‘Virtuous Economies: Modernity and Noble Expenditure from Montesquieu to Caillois’, in D. Gordon (ed.) Postmodernism and the Enlightenment: New Perspectives in Eighteenth-Century French Intellectual History, (London and New York: Routledge), pp. 67–92. It has recently been pertinently noted that the practice of giving a présent pécunaire on admission to the Académie royale was suppressed in 1745 as contraire à la gloire de la Compagnie (contrary to the glory of the Company). The abolition of reception fees could thus be said to mark a break with the craft patterns of guild apprenticeships. See further T. Macsotay (2014) The Profession of Sculpture in the Paris ‘Académie’ (Oxford: Voltaire Foundation), p. 103.

  38. 38.

    Montesquieu (c.1945–51) Lettres persanes in I Œuvres complètes, LXXXIX, p. 264.

  39. 39.

    Voltaire (1968–77) Correspondence and Related Documents, ed. T. Besterman in Œuvres complètes de Voltaire, LXXXV/3 (Oxford: The Voltaire Foundation) July 1735, D893, p. 174.

  40. 40.

    Voltaire, LXXXV/3 Correspondence, July 1734, D766, p. 45: ‘Voilà, madame, la folie humaine dans toute sa gloire et dans toute son horreur.’

  41. 41.

    Voltaire (1989) Au Camp de Philisbourg le 3 juillet 1734 in Œuvres complètes de Voltaire (Oxford: The Voltaire Foundation), XIV, pp. 533–55:

    Et dans ces horreurs de la guerre

    Le Français chante, boit et rit.

    Bellone va réduire en cendres

    Les courtines de Philisbourg…

    Je vois briller au milieu d’eux

    Ce fantôme nommé la Gloire,

    A l’œil superbe, au front poudreux,

    Portant au cou cravate noire,

    Ayant sa trompette en sa main,

    Sonnant la charge et la victoire,

    Et chantant quelques airs à boire

    Dont ils répètent le refrain.

  42. 42.

    Voltaire, Au camp de Philisbourg, p. 536.

  43. 43.

    Voltaire (2008) Le Poème de Fontenoy, eds. O. R. Taylor and C. Todd in Œuvres complètes de Voltaire, XXVIIIB (Oxford: The Voltaire Foundation) pp. 327–83.

  44. 44.

    Voltaire (2004) Eloge funèbre des officers qui sont morts dans la guerre de 1741 in Œuvres complètes de Voltaire, XXXc, (Oxford: The Voltaire Foundation), pp. 221–40. The piece first appeared with the date of 1 June 1748 in La Tragédie de Sémiramis, et quelques autres pièces de littérature, Paris, 1749.

  45. 45.

    Voltaire, Eloge funèbre, p. 223: ‘Des bords du Pô jusqu’à ceux du Danube, on bénit de tous côtés, au nom du même Dieu, ces drapeaux sous lesquels marchent des milliers de meurtriers mercenaires, à qui l’esprit de débauche, de libertinage et de rapine, a fait quitter leurs campagnes; ils vont, et ils changent de maîtres; ils s’exposent à un supplice infâme pour un léger intérêt; le jour du combat vient, et souvent le soldat qui s’était rangé naguère sous les enseignes de sa patrie répand sans remords le sang de ses propres concitoyens; il attend avec avidité le moment où il pourra, dans le champ de carnage, arracher aux mourants quelques malheureuses dépouilles qui lui sont enlevées par d’autres mains.’

  46. 46.

    Voltaire, Eloge funèbre, p. 223.

  47. 47.

    Voltaire, Eloge funèbre, p. 254.

  48. 48.

    D. Diderot, J. le Rond d’Alembert, et al. (1751–72) Encylopédie ou Dictionnnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, par une société de gens de lettres, VII (Paris, Geneva and Neufchastel, Briasson and others), pp.716–21; pp. 997–8.

  49. 49.

    Diderot, d’Alembert, et al., Encyclopédie, VII, p. 998.

  50. 50.

    Diderot, d’Alembert, et al. Encyclopédie VII, p. 716.

  51. 51.

    Diderot, d’Alembert, et al. Encyclopédie VII, p. 717.

  52. 52.

    Diderot, d’Alembert, et al. Encyclopédie VII, p. 720.

  53. 53.

    Diderot, d’Alembert, et al. Encyclopédie VII, p. 717.

  54. 54.

    Diderot, d’Alembert, et al. Encyclopédie VII, p. 718.

  55. 55.

    J-J. Rousseau (1959–95) Considérations sur le government de Pologne et sur sa réformation projettée in Œuvres complètes, III, eds. B. Gagnebin and M. Raymond (Paris: Gallimard), pp. 1012–20.

  56. 56.

    J-J. Rousseau (1964–95) Du Contrat social ou principes du droit politique in Œuvres complètes, III, eds. B. Gagnebin and M. Raymond (Paris: Gallimard), pp. 466–8. The importance of this passage to Rousseau’s approach to gloire is mentioned by G. Lepan (2007) Jean-Jacques Rousseau et le patriotisme (Paris: Honoré Champion), p. 484, fn. 169.

  57. 57.

    Rousseau, Du Contrat social, pp. 466–7: ‘Mettez vis-à-vis d’eux ces peuples généreux que dévoroit l’ardent armour de la gloire et de la patrie, supposez votre république chrétienne vis-à-vis de Sparte ou de Rome; les pieux chrétiens seront battus, écrasés, détruits avant d’avoir eu le tems de se reconnoitre, ou ne devront leur salut qu’au mépris que leur ennemi concevra pour eux. C’étoit un beau serment à mon gré que celui des soldats de Fabius; ils ne jurerent pas de mourir ou de vaincre, ils jurerent de revenir vainqueurs, et tinrent leur serment: Jamais des Chrétiens n’en eussent fait un pareil; ils auroient cru tenter Dieu.’

  58. 58.

    See further the discussion in Chap. 5 with reference to the different processes of La Patrie en danger (Fig. 5.10).

  59. 59.

    Dictionnaires d’autrefois (2015) http://artflsrv02.uchicago.edu, accessed 23 April 2015.

  60. 60.

    J-B Bossuet (1709) Politique tirée des propres paroles de l’Ecriture sainte I, vi, 1 (Paris: P. Cot), pp. 45–6.

  61. 61.

    Diderot, d’Alembert, et al. Encyclopédie, XII, pp. 178–80.

  62. 62.

    E. Dziembowski (1998) Un Nouveau Patriotisme français 1750–1770: la France à la puissance anglaise à l’époque de la guerre de Sept Ans (Oxford: Voltaire Foundation).

  63. 63.

    (G. F. Coyer) (1756) La Noblesse Commerçante (Londres, Paris: Duchesne). For the debates stirred up by Coyer, see also J. M. Smith (2005) Nobility reimagined: The Patriotic Nation in Eighteenth-Century France (Ithaca and London: Cornell University Press), pp. 108–31. Smith proposes that Coyer was arguing for new, more expansive definitions of nobility and ones that were grounded in the common quality of citizenship rather than in the exclusive and differentiating qualities of rank. Smith also notes the social confusion created by the conceptual merger of patriotism and nobility, p. 129.

  64. 64.

    Chevalier d’Arcq (1756) La Noblesse militaire ou le patriote françois (Paris), pp. 119–20: ‘Biens, plaisirs, amis, parens, vous quittez tout pour courir à la gloire, enfin vous êtes hommes. Nation trop fière de tes forces maritimes, de l’étendue de ton Commerce! vois notre Noblesse impatiente d’aller punir ton audace, effet de ta jalousie. Le feu qui brille dans ses yeux est le signal que te donne un peuple de héros. France! vois tes enfans s’assembler sur tes côtes pour voler à la vengeance. Ils sont ton appui le plus sûr. Ils ne tromperont jamais ton attente.’

  65. 65.

    P. Basset de la Marelle (1762) La Différence du patriotisme national chez les François et chez les Anglois (Lyon: Aimé Delaroche), p. 65.

  66. 66.

    Basset de la Marelle, La Différence du patriotisme national, p. 7.

  67. 67.

    A. Dacier (1762 [1694]) Les Vies des hommes illustres de Plutarque, I (Paris) p. iii: ‘Tout est vivant de meme dans Plutarque; ce ne sont pas des histoires qu’on lit, ce sont des grands hommes même qu’on voit et qui parlent.’

  68. 68.

    C-I. Castel de Saint Pierre (1739) ‘Discours sur les différences du grand homme et de l’homme illustre’, in Abbé de Seran de La Tour Histoire d’Ėpaminondas pour servir de suite aux Hommes illustres de Plutarque (Paris: Didot), p. xxvii.

  69. 69.

    Castel de Saint Pierre, ‘Discours sur les différences’, pp. xxix–xxx: ‘Ainsi Epaminondas est grand Homme, & Alexandre n’est qu’un Conquérant, un Guerrier, un Capitaine célèbre, un Roy d’une grande reputation entre les Rois. En un mot ce n’est au plus qu’un Homme illustre & plus illustre par ses succès que par ses bienfaits envers sa patrie.’

  70. 70.

    H. de Lacombe de Prezel (1773) Dictionnaire des portraits historiques, anecdotes et traits remarquables des Hommes illustres, I (Paris) pp. 30–1.

  71. 71.

    Lacome de Prezel, Dictionnaire, III, pp. 371–441.

  72. 72.

    Lacome de Prezel, Dictionnaire, I, p. iii.

  73. 73.

    See Jacques-Louis David, 1748–1825 (1989), Exhibition Catalogue (Paris: Editions de la Réunion des musées nationaux), no. 34, p. 98.

  74. 74.

    C. Rollin (1755 [1726–8]) De la Maniere d’enseigner et d’etudier les belles-lettres, I (Paris), p. xli.

  75. 75.

    Rollin, De la Maniere, III, pp. 186–7.

  76. 76.

    J-J. Rousseau (1959–95) Emile ou de l’éducation, in Œuvres complètes, IV, 4, eds. B. Gagnebin and M. Raymond (Paris: Gallimard), p. 530.

  77. 77.

    Rousseau, Emile, 4, p. 531: ‘Plutarch excelle par ces mêmes détails dans lesquels nous n’osons plus entrer. Il a un grâce inimitable à peindre les grands hommes dans les petites choses; et il est si heureux dans le choix de ses traits, que souvent un mot, un sourire, un geste lui suffit pour caractériser son héros…Alexandre avale une médecine et ne dit pas un seul mot: c’est le plus beau moment de sa vie; Aristide écrit son propre nom sur une coquille, et justifie ainsi son surnom; Philopoemen, le manteau bas, coupe du bois dans la cuisine de son hôte. Voilà le véritable art de peindre. La physionomie ne se montre pas dans les grandes actions; c’est dans les bagatelles que le naturel se découvre. Les choses publiques sont ou trop communes ou trop apprêtées, et c’est presque uniquement à celles-ci que la dignité moderne permet à nos auteurs de s’arrêter.’

  78. 78.

    See further, Bonnet, Naissance du Panthéon, pp. 64–104.

  79. 79.

    (J-A-H. Guibert) (1775) Eloge du Maréchal de Catinat (Edimbourg).

  80. 80.

    (Guibert) Eloge du Maréchal de Catinat, pp. 1–2.

  81. 81.

    (Guibert) Eloge du Maréchal de Catinat, p. 38.

  82. 82.

    (Guibert) Eloge du Maréchal de Catinat, p. 61.

  83. 83.

    (Guibert) Eloge du Maréchal de Catinat, pp. 74–8.

  84. 84.

    (Guibert) Eloge du Maréchal de Catinat, p. 78.

  85. 85.

    (Guibert) Eloge du Maréchal de Catinat, pp. 83–4: ‘C’est sur-tout son dévouement au bien public, son indifférence pour la fortune, son désintéressement. Avec une seule génération imbue de ses principes, tous nos maux seroient réparés. L’Etat est accablé de dettes, le peuple gémit sous le poids des impôts. Eh! malheureux que nous sommes, ces maux sont notre ouvrage; c’est nous qui assiégeons le trône; c’est nous qui fomentons les abus; c’est nous qui en sommes les complices. Ayez le désintéressement, la noble économie de Catinat: ô vous d’abord, frères de notre jeune Monarque, vous que le devoir fait ses premiers sujets, et la nature ses premiers amis, ô vous ensuite Princes de son Sang, Grands du Royaume, Hommes principaux de tous les Etats, qui entourez le Trône et qui vivez de ses faveurs; songez que vous composez au plus quatre ou cinq mille individus, et que vous dévorez la substance de plusieurs millions d’hommes.’

  86. 86.

    See further M. Fumaroli (2002) ‘Richelieu, Patron of the Arts’, in H. T. Goldfarb (ed.) Richelieu: Art and Power (Ghent: Snoeck-Ducaju & Zoon), pp. 15–47.

  87. 87.

    A. de Laval (1613 [1605]) Desseins de Professions nobles et publiques contenus plusieurs traictez divers et rares (Paris), p. 448. The advice is given in a chapter entitled ‘Des peintures convenables aux basiliques et Palais du Roy memes a sa galerie du Louvre à Paris’. See further Bardon, Le Portrait mythologique, pp. 77–80; pp. 189–92; Kirchner, Le Héros épique, pp. 28–37.

  88. 88.

    P. Ariès (1986 [1954]) Le Temps de l’histoire (Monaco: Le Seuil), pp. 160–72.

  89. 89.

    See B. Dorival (1973) ‘Art et Politique en France au dix-septième siècle: la Galerie des hommes illustres du Palais Cardinal’, Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art Français 1973, 43-60; M. MacGowan (1985) ‘Le Phénomène de la galerie des portraits des illustres’, in R. Mousnier and J. Mesnard (eds) L’Age d’or du Mécénat (Paris: Editions du CNRS), pp. 411–22.

  90. 90.

    C. Perrault (2003) Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle, ed. D. J. Culpin (Tübingen: Gunter Narr), p. iii. Culpin notes that the series contains the lives of one hundred famous Frenchmen who had died since 1600 and that it was to further the cause of the Moderns in the Quarrel between the Ancients and the Moderns which had erupted in the Académie française in 1687.

  91. 91.

    Perrault, Les Hommes illustres, pp. 253–4: ‘Il est certain que les noms de Phidias et d’Apelle, mis après celui d’Alexandre même, ne font point de honte ni à Alexandre ni à son siècle; on trouve au contraire qu’ils y ajoutent un nouvel éclat, par le concours des différents dons précieux que le Ciel a répandus sur toutes sortes d’hommes en même temps.’

  92. 92.

    For this project, see J. Colton (1979) The ‘Parnasse François’: Titon du Tillet and the Origins of the Monument to Genius (New Haven and London: Yale University Press).

  93. 93.

    Colton, The ‘Parnasse François’, pp. 203–4.

  94. 94.

    E. Jollet (2001) (ed.) La Font de Saint Yenne: œuvre critique (Paris: Ecole nationale supérieure des beaux-arts), p. 10. For La Font, see also T. Crow (1985) Painters and Public Life in Eighteenth-Century Paris (New Haven and London: Yale University Press), pp. 7–8.

  95. 95.

    E. Jollet, La Font, pp. 291–2.

  96. 96.

    E. Jollet, La Font, pp. 299–300: ‘Quels exemples notre jeune noblesse destinée aux armes trouverait dans les grandes actions de Philopoemen, regardé comme le dernier des Grecs illustres! Parmi un si grand nombre d’expéditions militaires, il fut presque toujours suivi de la victoire: il ne dut ses triomphes constants qu’aux travaux incroyables entrepris pour s’instruire profondément de sa profession. Il n’épargna ni fatigues, ni voyages dans les pays les plus éloignés pour conférer avec les généraux les plus savants, et les vieux guerriers. Il possédait, outre les qualités militaires, des vertus bien plus estimables, l’équité la plus exacte, une générosité éclairée et toujours bienfaisante. Ses gains sur l’ennemi ne furent jamais employés qu’à la rançon de ses citoyens prisonniers; la vie la plus dure, une aversion toujours constante du luxe et de la volupté, heureux fruit d’une éducation mâle et vigoureuse, sans laquelle il n’est point de grands hommes. Son nom sera éternellement en vénération chez tous les historiens.’

  97. 97.

    E. Jollet, La Font, pp. 304–7.

  98. 98.

    E. Jollet, La Font, pp. 308–9: ‘Un Charlemagne, l’honneur des Français, la gloire et le salut de l’Empire. Un saint Louis rendant lui-même sous un chêne la justice à ses sujets. Les Anglais, la terreur de la France, chassés sous Charles VII par la valeur incroyable d’une seule fille. François Ier toujours brave, vainqueur, vaincu ou prisonnier, armé chevalier par l’illustre Bayard; quels faits de bravoure et de justice à exposer dans ce dernier, sa mort glorieuse et ses dernières paroles au Prince de Bourbon!’

  99. 99.

    For the ground-breaking overview of history painting in the lead up to the Revolution, see J. Locquin (1912) La Peinture d’histoire en France de 1747 à 1785 (Paris: Henri Laurens).

  100. 100.

    J. Guiffrey (1869–71) Collection des Livrets des anciennes expositions depuis 1673 jusqu’en 1800 (Paris: Liepmanssohn et Dufour), IV/25, no. 88, p. 23; III/30, no. 26, p. 16; XXX/31, no. 108, pp. 26–7.

  101. 101.

    Y. Brualt, F. Jiméno, D. Rabreau eds (2002) L’école militaire et l’axe Breteuil-Trocadéro (Paris: Action artistique de la ville de Paris), pp. 169–70. The painting disappeared during the course of the Revolution.

  102. 102.

    Voltaire (1970) ‘Sur la considération qu’on doit aux gens de lettres’, in F. A. Taylor (ed.) Lettres Philosophiques (Oxford: Basil Blackwell), letter XXIII, p. 87.

  103. 103.

    M. Reb… (January 1765) ‘Essai sur les Tombeaux des Grands Hommes dans les Sciences, les Lettres et les Arts’, Mercure de France, 17–20.

  104. 104.

    M-A. Laugier (1765) Observations sur l’architecture (The Hague), pp. 226–50.

  105. 105.

    Bonnet, Naissance du Panthéon, pp. 127–32.

  106. 106.

    J. M. Smith (1996) The Culture of Merit: Nobility, Royal Service and the Making of Absolute Monarchy in France 1600–1789 (Ann Arbor: University of Michigan Press), p. 195.

  107. 107.

    L. de Boussanelle (1770) Le bon Militaire (Paris: La Combe), p. 11.

  108. 108.

    De Boussanelle, Le bon Militaire, pp. 42–3.

  109. 109.

    De Boussanelle, Le bon Militaire, p. 49.

  110. 110.

    De Boussanelle, Le bon Militaire, p. 49.

  111. 111.

    See further, A. Crépin (2005) Défendre la France: Les Français, la guerre et le service militaire, de la guerre de Sept Ans à Verdun (Rennes: Presses Universitaires de Rennes), p. 33.

  112. 112.

    J. Servan (1780) Le Soldat citoyen, ou Vues patriotiques sur la manière la plus avantageuse de pourvoir à la défense du royaume, Dans le Pays de la Liberté (Neufchâtel) p. 20.

  113. 113.

    Servan, Le Soldat citoyen, p. 86–7.

  114. 114.

    Servan, Le Soldat citoyen, pp. 11–2.

  115. 115.

    Servan, Le Soldat citoyen, pp. 13–6.

  116. 116.

    Servan, Le Soldat citoyen, p. 18.

  117. 117.

    Servan, Le Soldat citoyen, p. 45: ‘Une physionomie fière, l’oeil vif, la tête élevée, la poitrine large, les épaules fournies, la main forte, les bras longs, le ventre petit, la taille dégagé, la jambe et le pied moins charnues que nerveux; ces indices étoient à Rome, et doivent être parmi nous, les signes corporels qui annoncent dans l’ame des vertus, et dans le corps des qualités guerrieres.’

  118. 118.

    Servan, Le Soldat citoyen, pp. 52–3.

  119. 119.

    Servan, Le Soldat citoyen, pp. 26–9.

  120. 120.

    Servan, Le Soldat citoyen, pp. 66–7.

  121. 121.

    Servan, Le Soldat citoyen, pp. 435–41.

  122. 122.

    Servan, Le Soldat citoyen, p. 436: ‘Voyez les statues, lisez les inscriptions, rappellez-vous les hauts faits des premiers Grecs, et des premiers Romains. Ici une couronne d’olivier faisoit dévouer toute une nation à des combats pénibles et périlleux. Là une couronne de chêne, plus loin une couronne civique, des palmes, des triomphes, des acclamations, des funérailles publiques, occasionnoient les actions immortelles que nous ne concevons encore qu’avec peine; et des édifices, des peintures, les environs des villes couverts de monumens à l’honneur des citoyens morts les armes à la main, en combattant pour la patrie, éternisoient la mémoire de ces grandes actions.’

  123. 123.

    Servan, Le Soldat citoyen, p. 446.

  124. 124.

    V-M. Viennot (1792) Rapport sur les honneurs et récompenses militaires (Paris: Imprimerie nationale). Ending up as the comte de Vaublanc, Viénot had received a military education at the Prytanée national military college, La Flèche and the Ecole militaire in Paris. Between 1776 and 1782, he served as a soldier in the Sarre regiment: A. Soboul (1989) (ed.) Dictionnaire historique de la Révolution française (Vendôme: Presses Universitaires de France), p. 1089.

  125. 125.

    Viennot, Rapport sur les honneurs, p. 2.

  126. 126.

    Viennot, Rapport sur les honneurs, pp. 11–2.

  127. 127.

    Viennot, Rapport sur les honneurs, p. 5: ‘Qu’on imagine, s’il est possible, l’effet qu’un tel spectacle produiroit sur l’âme des jeunes François. Comme il développeroit en eux l’amour de la patrie, la passion de la gloire, deux sentimens qui, dans un pays libre, renferment toutes les vertus! car vous ne pouvez aimer la patrie, sans chérir les loix qu’elle a faites, sans être prêt à périr pour elle, sans être humain, généreux, magnanime envers vos concitoyens. Vous ne pouvez aimer la vraie gloire, sans craindre de la ternir par des actions serviles & basses, & dès-lors vous avez le sentiment sublime de la liberté, vous êtes le digne & vertueux citoyen d’un pays libre.’

  128. 128.

    B. Anderson (1983) Imagined Communities: Reflections on the Origin and Spread of Nationalism (London: Verso), p. 16.

  129. 129.

    Viennot, Rapport sur les honneurs, p. 15.

  130. 130.

    J. Grasset Saint-Sauveur (1796) Les Fastes du peuple français (Paris: Deroy). The aquatints were after designs by Jean-Jacques Labrousse. For a discussion of this publication, see B. S. Wright (2005) ‘L’Education par les yeux’: texte et image à la fin du XVIIIe siècle’, Cahiers de l’Association international des Etudes françaises, 57, 153–71.

  131. 131.

    Grasset Saint-Sauveur, Les Fastes du Peuple français, pp 1–2: ‘Choisissez! la France offre à ses alliés l’exemple de ses vertus, et les bienfaits de son industrie; elle garde pour ses ennemis la honte et le repentir: ses enfants ne sont point possédés de la manie des conquêtes; mais malheur à qui voudroit se mêler de son gouvernement pour l’entraver. Ils laissent leurs voisins maîtres chez eux, ils veulent qu’on les laisse de même paisibles dans leurs foyers. Paix et amitié aux amis de la France! Guerre et mort aux jaloux de ses lois, aux envieux de sa gloire, et aux perturbateurs de son repos!’

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Mainz, V. (2016). Transforming Gloire and Military Sign-Up. In: Days of Glory?. War, Culture and Society, 1750-1850. Palgrave Macmillan, London. https://doi.org/10.1057/978-1-137-54294-6_3

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