Abstract
Some well-known studies have designated the main sources of philosophical scepticism, both Pyrrhonian and Academic, as it was known in the 16th and 17th century.1 A recent thesis by Emmanuel Naya underlines, with meticulous detail, the historical and textual complexity of the “Pyrrhonian phenomenon” and distinguishes appropriately between the Y p . this insistsdifferent types — or “strains” — of scepticism during this period. He insists on the difficulties which arise when one tries to reconcile Pyrrhonism with the conception of religious faith which was then dominant, and calls into question the theoretical coherence and historical pertinence of the notion of “Christian Pyrrhonism”.2 It is in the same spirit that I undertake here to revise and develop my own study of the exploitation — or perversion — of Pyrrhonism at Port-Royal.3
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References
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See the article by José Maia Neto in this volume.
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Filleau de La Chaise, Discours sur les Pensées de M. Pascal. Paris: G. Desprez, 1672, pp. 15–16: “il montra clairement qu’il n’y a que les preuves morales et historiques, et de certains sentiments qui viennent de la nature, et de l’expérience qui soient de leur portée; et il fit voir que ce n’est que sur des preuves de cette sorte que sont fondées les choses quisont reconnues dans le mondes pour les plus certaines. Et, en effet, qu’il y ait une ville qu’on appelle Rome, que Mahomet ait été, que l’embrasement de Londres soit véritable, on aurait de la peine à le démontrer: cependant, ce serait être fou d’en douter et de ne pas exposer sa vie là-dessus pour peu qu’il y eût à gagner”.
Arnauld to Dodart, November 1st 1691: Arnauld takes fright at the review of Huet’s Alnetanæ quœestiones: “ce sont d’horribles choses et capables d’inspirer à de jeunes libertins qu’il faut avoir une religion, mais qu’elles sont toutes bonnes, et que le paganisme même peut entrer en parallèle avec le Christianisme [. ..] Je ne m’étonnerais pas de trouver ces choses dans quelque ouvrage de La Mothe Le Vayer. Ses Discours sceptiques, sous le nom d’Horatius Tubéro, ainsi que son livre De la vertu des payens, font assez voir qu’il n’était pas chrétien […] Est-ce que [Huet] ne vaudrait pas mieux, et qu’il aurait si peu de jugement, que, sans y penser, il détruirait sa propre reliigon, en employant tout ce qu’il y a d’érudition à faire voir, que la raison ne s’accommodait pas moins bien du Paganisme qu’elle ne s’accomode du Christianisme, et que c’est pour cette raison qu’il recommande la Philosophie des sceptiques, qui lui est d’un grand secours pour avancer les paradoxes les plus ridicules, jusqu’à dire que cette proposition: Je pense donc je suis, n’est pas évidemment vraie ? Je m’imagine que si l’on avait lu les autres ouvrages de cet auteur, on y trouverait bien des folies et de méchantes choses […] On peut aussi remarquer ce qu’il dit dans son livre contre M. Descartes, en la personne d’un Epicurien, contre les preuves de l’immortalité de l’âme, qui peut venir d’un très-méchant fond, ou d’un travers d’esprit fort extraordinaire” (O.C., lettre 833).
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Ils croient, ou ils croient croire’: réflexions sur la foi chez Montaigne et chez Bayle” (Assemblée. de l’Association des Amis de Montaigne, Paris-Sorbonne, 7 mars 1998), Bulletin de l’Association des Amis de Montaigne, VIII (11 – 1 2), 1998.
Irrational, or rather unreasoned sentiment, since, in the eyes of the Christian, his belief is not fundamentally unreasonable, in so far as it corresponds to divine truth, to a Truth “above” ordinary human reason.
See: “Rationalisme moral et fidéisme”, in H. Bost et Ph. de Robert, éds., Pierre Bayle, citoyen du monde, Actes du colloque du Carla-Bayle, sept. 1996. Paris: Honoré Champion, 1998, pp. 257–274; “L’Eclaircissement sur les Pyrrhoniens”, in Hans Bots, éd., Critique, savoir et érudition à la veille des Lumières. Le Dictionaire historique et critique de Pierre Bayle. Amsterdam, Maarssen: APA-Holland University Press, 1998, pp. 297–320; “Pierre Bayle et la superstition”, in B. Dompnier, éd., La Superstition à l’Age classique, Paris: Honoré Champion, 1998; “’Ils croient, ou ils croient croire’: réflexions sur la foi chez Montaigne et chez Bayle”, cit. See also the excellent study by Gianluca Mori, Bayle philosophe. Paris: Honoré Champion, 1999.
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On these questions, see my thesis, De Pascal à Voltaire, cit., pp. 256–306.
See Pascal, Pensées. Paris: G. Desprez, 1678, V. 1, 2, 3, 5 (S. 220, 201, 204, 212, 213, 214).
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McKenna, A. (2003). Scepticism at Port-Royal: The Perversion of Pyrrhonian Doubt. In: Paganini, G. (eds) The Return of Scepticism. Archives Internationales D’Histoire des Idées / International Archives of the History of Ideas, vol 184. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-94-017-0131-0_12
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