Abstract
Whether the seventeenth-century French writer Cyrano de Bergerac can be considered to be a philosopher or not is debatable1, and continues to be debated.2 It is evident from his work that he has an extensive knowledge of the philosophic thought of the period and an intense interest in the unfolding of the ‘new philosophy’, the prelude to the ‘new science’.3 At the same time, his colourful writing in which he blends myth and imagination with reasoned argument makes it hard to determine what his own views actually were.
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Notes
His contemporaries tended not to take him seriously: “Je crois que quand il fit son Voyage dans la Lune, il en avoit déjà le premier quartier dans la teste. Il est mort fou”, Menagiana (Paris, 1963), p. 238.
O. -R. Bloch, “Cyrano de Bergerac et la philosophie”, XVlle siècle,pp. 337–347, speaks of the dialogues in Cyrano’s novels as being reminiscent of the philosophical dialogues to be found in the work of contemporaries but where “le dialogue, philosophique dans son contenu, ne l’est pas dans sa forme. Ici l’on n’avance pas, l’on n’argumente pas contre l’autre ou vis-à-vis de lui, on ne conclut pas: la consécution des discours n’obéit pas à une logique ou une dialectique quelconque, mais, explicitement du moins, aux seuls impératifs du récit.” (p.343).
See Andrew Cunningham and Perry Williams, “De-centring the Big Picture”, British Journal for the History of Science, 26, (1993), pp. 407–32, for a discussion of the difficulties inherent in the use of the term `new science’ to describe this early period.
R. Pintard, Le libertinage érudit dans la première moitié du dix-septième siècle (Paris, 1943).
“La raison seule est ma reyne”, Cyrano de Bergerac, Lettres, edited by L. Erba (Milan, 1965), p.67.
Histoire comique par Monsieur de Cyrano Bergerac, contenant Les Estats et Empires de la Lune (Paris, C. de Sercy, 1657). This was the Munich manuscript, entitled L’autre Monde ou/Les Empires et estatz/ De la lune in the Bayerische Staatsbibliothek in Munich, since published as Savinien de Cyrano Bergerac’s L’Autre Monde ou les Etats et Empires de la Lune nach der Pariser et Münchener Handschrift sowie nach dem Drucke von 1659 with a critical essay by Leo Jordan in Gesellschaft für Romanische Literatur, Band 23 (Dresden, 1910). This was followed by the discovery by Lachèvre in the Bibliothèque Nationale of the Paris manuscript, published in Les OEuvres libertines de Cyrano de Bergerac Parisien (16191655), preceded by a biographical notice by Frédéric Lachèvre, Vol. 1, [1922] (Genève,1968). A third manuscript is in the University of Sydney Library (see my article “A New Manuscript of Cyrano de Bergerac’s L’Autre Monde”,Australian Journal of French Studies, 27, 3 (1990), pp. 214–230.
As is evidenced by the creation of a review, La Lettre Clandestine, edited by 0.-R. Bloch and A. McKenna, published for the first time in October, 1992.
It finishes just as Campanella anounces to Dyrcona that they are about to meet Descartes. lo Les OEuvres diverses et les Nouvelles OEuvres (Paris: C. de Sercy, 1661–1662).
Censorship is a real threat, and writing in the form of a novel, not to be taken seriously, is a way to sidestep such problems. However, the fact that Cyrano’s novels circulated in manuscript, rather than being published during his lifetime, indicates that this artifice was understood as such.
Although it was not published posthumously till 1657. Madeleine Alcover in her critical edition of L’Autre Monde (Paris: Champion, 1977) has argued that the novel may have been begun as early as 1642. In any case, it was probably was circulating in manuscript form in 1650 (ed. Alcover, Cyrano de Bergerac, OEuvres complètes, I, Paris: Champion, 2000).
Just as there are many sources for Cyrano’s philosophy, there are many previous journeys to the moon and sun of which there are echos in Cyrano’s novels: Lucien of Samosate’s True Story (165 A.D. approximately), Campanella’s City of the Sun (1623, Kepler’s Somnium (1634), Godwin’s Man in the Moon (1638), to name but a few.
I am using this term here in a general sense to express the emphasis on the experiential as opposed to rational a priori knowledge. For a detailed analysis of the problems with using `experimental’ to refer to seventeenth-century knowledge, see Steven Shapin and Simon Shaffer, Leviathan and the Air Pump: Hobbes,Boyle and the Experimental Life (Princeton, New Jersey: Princeton.UP, 1985), and Peter Dear, Discipline and Experience (Chicago: University of Chicago Press, 1995).
(London, 1964).
See Robert Westman, “Magical Reform and Astronomical Reform: the Yates thesis Reconsidered” in Westman and J.E. McGuire, Hermeticism and the Scientific Revolution (Los Angeles: William Andrews Clark Library, UCLA, 1977).
Gassendi, Exercitationes, III, 382a, quoted in 0.-R. Bloch, La philosophie de Gassendi, (The Hague, 1971) p.134.
As we have said above, Gassendi was familiar with the thought of Telesio, for whom all creation derived from fire and water.
Bloch, ibid., pp.363–364.
Richelet’s dictionary (P. Richelet, Dictionnaire françois), published for the first time in 1680, gives the following definition: “Arne, s.f. Substance qui pense. Esprit capable de penser à l’occasion d’un corps. Substance qui pense, que l’on connaît avant toute chose, en qui on ne conçoit aucune étendue. Principe de vie.…Tout ce qui anime, tout ce qui fait agir, qui fait mouvoir quelque chose….Cceur, courage, force accompagné d’amour et de passion.” (vol. I, p. 27). In Furetière the first definition given of the soul is that concerning movement: “Arne. s. f. C’est le principe interne de tous les mouvemens, de toutes les opérations du corps. Plusieurs Philosophes ont cru une ame qui remue, qui anime la machine du monde; que c’étoit elle qui faisoit agir toutes les causes naturelles. D’autres ont distribué des amer, ou des intelligences dans tous les globes celestes, pour en régler les mouvemens: Platon supposoit aussi une intelligence qui meut, qui régit l’Univers, qu’il appelloit lame du monde.…Se dit plus particulièrement du principe de vie dans les vegetaux, dans les animaux. L’ame végétative est dans les plantes; la sensitive dans les bêtes; l’âme raisonnable spirituelle est dans l’homme”, A. Furetière, Dictionnaire universel, vol. I, 1727 (1697).
“comme Dieu a peu faire l’Ame immortelle, il a peu faire le monde infiny, s’il est vray que l’Etemité n’est rien autre chose qu’une durée sans bornes, et l’infiny une estenduë sans limites”,Les Ouvres libertines de Cyrano de Bergerac, vol. 1 (Geneva, 1968), p. 14. All subsequent quotes from the Voyages come from this edition.
D.P. Walker, Spiritual and demonic magic from Ficino to Campanella (London, 1958).
“Il falloit que le jus énergique de ce fruict qui m’ avoit coulé dans la bouche eust rappellé mon Arne qui n’estoit pas loin de mon cadavre encore tiède, et encore disposé aux fonctions de la vie”, ibid., p.21.
“Les Hébreux l’ont connu sous le nom d’Adam et les idolâtres sous le nom de Prométhée, que leurs poetes feignirent avoir desrobé le feu du ciel, à cause de ses descendans qu’il engendra pourveus d’une Ame aussy parfaicte que celle dont Dieu l’avoit remply”, ibid.,p. 23–24.
A genealogy of the Démon is given which links the hero to the Esoteric tradition of Agrippa, Campanella etc.
“Je m’approché du corps…et adroictement, sans estre apperçu, je m’inspiré dedans par un souffle. Mon vieil cadavre tomba aussitost à la renverse; moy, dans ce jeune, je me levé”, ibid., p. 40.
“Vous ne tenez, ô mon filz, que le corps de vostre Architecte mortel, vostre Arne part des Cieux, qu’il pouvoit engaisner aussy bien dans un autre fourreau…”, ibid., p. 64.
“Nous croyons que le feu ayant séparé le pur de l’impur, et de sa chaleur, rassemblé par sympathie cette chaleur naturelle qui faisoit l’Ame, il lui donne la force de s’eslever toujours en montant jusqu’à quelque astre, la terre de certains peuples plus immatériels que nous”, ibid., p. 86.
“Ainsi ce Grand Pontife que vous voyez la mitre sur la tête estoit, il n’y a que soixante ans, une touffe d’herbe en mon jardin”, ibid., p. 91.
“On n’avoit pas si-tost mangé des pommes de l’un, qu’on devenoit éperdument passionné pour quiconque avoit mangé du fruit de l’autre”, ibid., p. 170.
“Après les trois coctions,[..] un germe parfait, [qui..] forma au ventre de la Reyne l’ambrion de son fils”, ibid., p. 173.
E. Canseliet, “Cyrano de Bergerac, philosophe hermétique”, Les Cahiers d’Hermès, 1 (1947), pp. 65–82.
Naudé, Mersenne, Kircher, Gassendi, Kepler.
The French word for magnet, ‘aimant’, expresses the original animistic and anthropomorphising conception.
“Les Pôles sont les bouches du Ciel par lesquelles il reprend la lumière, la chaleur et les influences qu’il a répandues sur la Terre; autrement, si tous les trésors du Soleil ne remontoient à leur source, il y auroit longtemps (toute sa clarté n’estant qu’une poussière d’atômes enflâmmez qui se détachent de son globe) qu’elle seroit éteinte et qu’il ne luiroit plus, ou que cette abondance de petits corps ignés qui s’amoncèlent sur la Terre pour n’en plus sortir l’auroient déjà consommé!” ibid., p. 175.
Orestes and Pylades are compared to “two young suns” and this cosmological metaphor serves to orient Cyrano’s imaginary.
“Or, ils ne deviennent pas, comme les autres, une partie intégrante de sa masse, pource que la matière qui les compose, au poinct de leur génération, se mesle si exactement que rien ne la peut plus déprendre: semblable à celle qui forme l’or, le diamant et les Astres”, ibid., p. 183.
“Car nous mourons plus d’une fois;…nous changeons de forme pour aller reprendre vie ailleurs; ce qui n’est point un mal, puis que c’est un chemin pour perfectionner son estre, et pour arriver à un nombre infini de connoissances”, ibid., p. 191.
The wordplay here is difficult to translate because of multiple meanings of words: “that is called dying /bursting of wit/mind”.
The novel appears unfinished, but this point, where communication takes place on the level of thought rather than of language, obeys the inner logic of the story.
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Sankey, M. (2001). The Paradoxes of Modernity: Rational Religion and Mythical Science in the Novels of Cyrano de Bergerac. In: Crocker, R. (eds) Religion, Reason and Nature in Early Modern Europe. Archives Internationales d’histoire des Idées / International Archives of the History of Ideas, vol 180. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-94-015-9777-7_3
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