Résumé
Cette réflexion s’inscrit dans le cadre d’un travail mené en commun dans le groupe de travail Alter, et qui porte sur ce que nous avons appelé les «phénomènes-limites», c’est-à-dire, par voie de conséquence, sur les limites de la phénoménologie à titre, non de bornes de celle-ci, mais de seuils d’impulsion libérant un champ phénoménologique nouveau 1.
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Notes
Cf. le liminaire du numéro 1, «Naître et mourir», Ed. Alter, 1993.
Cf. l’exposé de F.-D. Sebbah intitulé «Intentionalité et non-donation».
Telle est la perspective que déploie J.-L. Marion dans son parcours phénoménologicothéologique.
Cf. Alter n° 2, «Temporalité et affection», 1994.
Cf. notre exposé dans le numéro 3 d’Aller, octobre 1995.
Cf. J.-F. Lavigne, «Espace ou pensée? L’origine transcendantale de la spatialité chez Husserl», Epochè n° 4, L’Espace lui-même, Grenoble, J. Millon, 1994 ainsi que notre exposé dans le numéro d’Allir, octobre 1996.
Dans la lignée de la pensée judaïque, une telle vie se nomme «infinie» (En-sof), et engage une compréhension contractive de la création située aux antipodes de la création ex nihilo. Cf. sur ce point E. Lévinas, Totalité et infini, Den Haag, M. Nijhoff, 1966, pp. 76–78; E. Husserl, Hua XV, n° 22; Schelling, Les Ages du monde,Paris, Aubier, 1949.
Cette irréductibilité de la Urhyle à la matière comme à la forme la rapproche de la chôra platonicienne du Timée, matrice sans détermination et initiant pourtant la genèse du cosmos.
Ce que A. Montavont, dans une contribution encore à venir, thématise par l’expression d’origine diltheyenne, mais proprement husserlienne, de Zusammenhang des Lebens; ce que J.-M. Mouillie ressaisit à l’aide de la dimension ontologique, parlant, à partir de l’effort de pensée de J.-P. Sartre, de conditions ontologiques non-phénoménales de l’ apparaître.
«Das Kind. Die erste Einfühlung» (juillet 1935), Hua XV, Beil. XLV, pp. 604–608, t.f. par nos soins dans Alter n° 1, pp. 265–271; «Teleologie. Die Implikation des Eidos transzendentale Intersubjektivität im Eidos transzendentales Ich» (sur la base de notes du 5 novembre 1931), Hua XV, n° 22, pp. 378–387, t.f. par nos soins, reprise pour l’essentiel par M. Richir dans l’Appendice à son ouvrage, Méditations phénoménologiques, phénoménologie et phénoménologie du langage, Grenoble, Millon, 1993, pp. 380–389.
Cf. M. Merleau-Ponty à la Sorbonne, résumés de cours, 1949–1952, Grenoble, Cynara, 1988, p. 101 sq. et p. 110 sq.
M. Henry, L’essence de la manifestation, Paris, P.U.F., 1965.
Cf. M. Haar, «Les animaux de Zarathoustra» Alter n° 3, «L’animal» (octobre 1995).
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Depraz, N. (1997). Qu’est-ce que la hylè transcendantale?. In: Tymieniecka, AT. (eds) Life Phenomenology of Life as the Starting Point of Philosophy. Analecta Husserliana, vol 50. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-94-011-5460-4_8
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