Résumé
La thèse principale de cette communication est que la république actuelle de la philosophie a besoin d’une récupération du sujet phénoménologique. C’est un besoin particulièrement urgent par suite du démontage du sujet par la pensée déconstructionniste et post-moderniste. Quoique nous soyons d’accord sur le fait qu’on ait investi trop de capital dans le sujet métaphysique des anciens et dans le sujet épistémologique des modernes, la position que nous voulons défendre est que le démontage des fondations traditionnelles métaphysiques et épistémologiques de la subjectivité ne mène pas à un refus du sujet en tant que tel. Par contre, nous soutiendrons que la déconstruction de la métaphysique et de l’épistémologie traditionnelles fournit une opportunité pour l’exploration d’un nouvel espace de la subjectivité dans lequel demeurent intactes des traces d’un sujet phénoménologique.
* I wish to thank Heidi Bostic of the Purdue University Department of Foreign Languages and Literature for the translation of my presentation into French.
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Notes
The Languages of Criticism and the Sciences of Man, éds. Richard Macksey et Eugenio Donato (Baltimore: the Johns Hopkins Press, 1970), p. 217 [Tr: traduit du texte en anglais].
Cahiers Confrontations 20 (hiver 1989), p. 95.
Voir Communicative Praxis and the Space of Subjectivity (Bloomington: Indiana University Press, 1986), chapitre six, pp. 115 à 138.
Problèmes de linguistique générale (Paris: Éditions Gallimard, 1966), pp. 259 à 260.
Paul Ricoeur, Soi-même comme un autre (Paris: Éditions du Seuil, 1990), p. 74.
Cependant, nous ne parlons pas de cette vraie liberté comme autonome. Le sujet agissant n’est pas subordonné à la «loi-de-l’autre», et ce n’est pas une «loi-sur-soi» non plus. Le sujet, soit discursif soit agissant selon le cas, ne peut pas être libre tout seul. Pourtant, cela n’implique pas de subordination à la «loi-de-l’autre», c’est-à-dire l’hétéronomie. Ni l’autonomie ni l’hétéronomie ne fournissent de déterminants corrects du sujet agissant et discursif. Il y a une liberté dans l’être-avec-autrui qui se trouve de ce côté-ci du choix entre l’autonomie vs. l’hétéronomie, une liberté qui s’ouvre à l’Autre comme il procède de lui-même. L’erreur de Sartre était de ne pas reconnaître cette expression de liberté. Merleau-Ponty a corrigé Sartre sur cette question et a rendu ce point explicite quand il a écrit: «La subjectivité n’est pas l’identitié immobile avec soi: il lui est, comme au temps, essentiel, pour être subjectivité, de s’ouvrir à un Autre et de sortir de soi». Phénoménologie de la perception (Paris: Éditions Gallimard, 1945).
Aubier Éditions Montaigne, 1967.
Le Volontaire et l’involontaire,p. 58.
Cahiers Confrontations no. 20 (hiver 1989) p. 96.
Communicative Praxis, pp. 197–214.
Totalité et infini (La Haye: Martinus Nijhoff, 1961), p. 271.
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Schrag, C.O. (1997). La Récupération du Sujet Phénoménologique. In: Tymieniecka, AT. (eds) Life Phenomenology of Life as the Starting Point of Philosophy. Analecta Husserliana, vol 50. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-94-011-5460-4_14
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