Abstract
A côté de la vie se trouve un autre événement mondain, celui de la mort avec son contraire qu’est la naissance. Mis“hors circuit” par l’épochê phénoménologique, ces événements ne se laissent pas réduire d’une manière facile, même si Husserl à l’origine ne range pas cette réduction parmi les“difficiles”. La vie en particulier semble survivre au plan transcendantal. Cette survie est cependant sérieusement ébranlée sinon dementie par l’épisode de la mort.
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Notes
Cf. Hua VI, p. 192 (trad. Fr., p. 214).
Husserl termine sa conférence sur la“Crise” en ces termes:“… l’esprit seul est immortel” (p. 383) [orig. p. 348]. II aime citer également cette phrase d’Héraclite:“Tu ne trouveras jamais les limites de l’âme, même si tu arpentais toutes les pentes: si profond est son fond” (ibid., p. 193) [orig., p. 173].
“Das Leben wird durch den Tod zum Definiendum. Am Ende wird es begriffen.” (A. Metzger, Freiheit und Tod [1955], p. 2.)
Et“ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort” (Saint Exupéry). Mais inversement, la mort donne un sens à la vie. Ce sens n’est plus celui qui est immanent à l’existence et coextensif à la continuation vitale. Ce sens posthume met en question cette continuation en marquant le terme d’une biographie et fait apparaître la contingence et la gratuité aussi bien de la naissance que de l’entre-deux de l’intervalle vital.
V. Iankélévitch dans sa La Mort (1966) examine d’autres cas de figure de ce rapport entre la certitude de la mort et la reponse à la question Quand?: Mors ceta, Hora certa sed ignota, Mors certa, Hora certa, Mors incerta, Hora incerta. Ces cas définissent, tour à tour, différents états d’ arne: désespoir, angosse, espérance chimerique.
“Savoir l’un et l’autre, et ne pouvoir ni l’un ni l’autre, tel est le sort désespéré … invivable des condamnés à mort. Ne savoir ni l’un ni l’autre, et pourvoir l’un est l’autre; c’est-à-dire pouvoir transcender la mort, … ce serait faire 1’ange”. (V. Jankelevitch, op. cit., p. 155.)
Id., ibid., p. 148.
Hus XI, pp. 377–378.
Ibid., p. 379.
Cependant, la constitution, l’auto-contitution d’abord, la constitution du temps immanent ensuite, introduira une dissymétrie entre le passé et l’avenir, cela au profit de ce dernier. Le moi (transcendantal) est aussi éternel dans la direction de l’avenir qui seul rend possible son devenir, sa vie et finalement la vie tout court. Même le“présent vivant” n’est vivant que dans la mesure où il est tourné vers l’avenir:“Im Strömen habe ich kommendes Strömen in dem ‘Ich bin’ habe ich ‘Ich werde sein’ vor mir ich trage auch meine Zukunft in mir als Horizont von Möglichkeiten, in denen ich sein werde”. (Ms C 2 III, apud J. Benoist,“Qu’ est-que l’ego transcendantal”, in Philosophie, 1990/27, p. 88.) En ce sens, on pourrait montrer que la protentionnalité, à la différence de la arétentionnalité, n’est pas un mode d’intentionnalité pur et simple, mais elle rend possible la rétention elle-même. Le moi ne vit pas dans le présent, mais dans le futur, dira Husserl ailleurs. Et c’est encore le futur qui donne même à l’ego sa dimension“transcendan-tale”.
Cf. Hua XI, p. 377.
Pourtant, Husserl l’admet expressément:“Das Fortleben und das Ich, das fortlebt, ist unsterblich — notabene das reine transzendentale Ich, nicht das empirische Welt-Ich, das sehr wohl sterben kann” (ibid., p. 378).
Ibid., pp. 380–381.
Idees III, p. 138 (orig. Hua V, p. 116). On peut se demander si le cogito a déjà une durée, si c’est un vécu qui s’écoule dans le temps comme le pensent Husserl et certains interprètes, p. e. Marbach.
Ibid. Intemporel, inextensible et indivisible, le moi pur subira néanmoins une modification dans sa“réalisation” dans l’âme. En se demandant ce“qu’est l’ego transcendantal”, J. Benoist (op. cit., pp. 81–82) constate cette nature entièrement ambiguë de l’ego, se référant aux Conférences d’Amsterdam:“… le pôle égologique n’est pas seulement point de rayonnement (Ausstrahlungspunki) de mes actes égologiques mais aussi le foyer (Einstrahlungspunkt) de mes affections. Des deux points de vue le centre egologique phénoménologiquement pur est un vaste thème phénoménologique qui en définitive s’enlace avec tout le reste. C’est une évidence pour moi que toute conscience est conscience do mon moi”. Le dualisme n’est done pas dans deux moi mais dans le point de vue — ce texte est capital en ce sens — l’un formel (que nous privilégions ici), l’autre matériel. Le moi en tant que“pôle de Faffection” ou“articulation de la vie”, loin de témoigner d’une conversion que Husserl ferait subir au concept de l’ego, comme le note Benoist, est tout simplement le moi considéré du point de vue matériel.
C’est ce que constate encore E. Marbach en commentant le Texte No. 2 des Hua XIII, pp. 52-53.
Par ex. F. Dastur,“Le temps et autre chez Husserl et Heidegger”, in Alter, 1993/1, p. 392.
V. Janké1évitch, Philosophie première, p. 51.
C’est ce que pense F. Dastur (op. cit., p. 398), s’approchant en cela de Husserl et de Lévinas.
La progéniture en tant qu’“oeuvre” dépasse en effet F instant mortel et bouche le néant laissé par la mort de quelqu’un par une autre personne interposée. En ce sens, la génération, ensemble avec l’amour qui la fonde, surmonte la mort.
E III 10 p. 17 (apud A. Diemer Edmund Husserl [1956] p. 223)
“L’homme ne peut être immortel. L’homme meurt nécessairement. L’homme n’a pas de pré-existence mondaine, dans le monde spatio-temporel il n’était auparavant rien, et il ne sera plus tard rien. Mais la vie transcendantale originelle, la vie en dernier lieu créatrice du monde et de son moi dernier ne peut venir du néant et retourner au néant, elle est’ immortelle’, parce que le fait de mourir n’a ici aucun sens, etc.”. Husserl, Ms K III 6: Die anthropologische Welt, 1936, p. 399; trad. Fr. In Alte, 1993, p. 288; publié pour la première fois en allemand en extrait par Diemer op. cit., p. 230, puis dans Hus XXIX, p. 338.
Si la mort est toujours la mort d’un être individuel, une disparition singulière, l’hypothèse de la disparition de tous les hommes, de l’espèce humaine, n’est pas absurde dans la mesure où cette espèce pourrait faire partie d’un genre plus vaste et la terre ne serait pas le seul monde habité dans l’univers. La disparition des espèces comme des individus est un fait attesté par des savants.
Cf. Ms C 4, p. 21 (apud Diemer, op. cit., p. 229), V, Jankélévitch montre le double sens d’une telle analogie:“La mort de l’individu est pour l’espèce ce qu’est le sommeil pour l’individu lui-même: le sommeil qui assure l’alternance de l’existence et de l’inexistence, de l’être et du non-etre, aère notre vie en y creusant de nuit en nuit le vide de l’inconscience nocturne: ce plongeon quotidien dans le noir et dans l’absence permet la relance … de Taction” (Jankélévitch, op. cit., p. 392).
Cf. Ms C17 V, p. 47 (apud Diemer, op. cit., p. 230).
En s’appuyant sur d’autres textes de Husserl on peut penser bien Sor au Créateur qui fait être à partir de rien et s’opppose par là à la négation de la mort par sa positivité totale. Croire en Dieu, c’est — toutes les religions le confirment-une possibilité de compenser le vide mortel et de conjurer l’absurdité de l’obstacle infranchissable de la mort.
Cf. Diemeer, op. cit., pp. 253-254.
Littéralement:“… la mort consiste à séparer l’ego transcendantal de l’auto-objectivation comme homme” (Husserl, op. cit., p. 282 (orig., p. 332).
Jankélévitch, op. cit., p. 392.
“… Le je-ne-sais-quoi qui faisait de ce corps une ipséité vivante et consciente et intime à elle-même, le je-ne-sais-quoi, qu’est-il devenu…”? (Id., Philemière, p. 50).
Nous suivons là encore l’argumentation convaincante de Jankélévitch:“Ainsi le parallélisme des deux destins risque-t-il d’être une fraternité non pas dans la survie, mais dans l’anéatissement. Lâme sans corps n’a pas perdu seulement son toit et sa demeure, elle a perdu son être” (Jankélévitch, La Mort, p. 401).
C’est que, comme le note Jankelevitch à cet endroit, l’“être-avec” suppose encore la possibilité d’un“être-sans”.
“Au point de jonction de la tragédie et du destin la métaphysique nous donne la conscience de notre destinée qui est à la fois moins que tragique et bien plus qu’humoresque, qui est done simplement sérieuse” (Jankélévitch, Phil. Première, p. 54).
Un métaphysicien conduit par un souci constant de désanthrompomorphiser la théologie, admet que l’âme en tant que partie avec le corps de la personne soit, ne seraitce qu’un instant, mortelle. Si cette affirmation est décevante pour la créature, elle fait d’autant plus honneur au Créateur, à la création. Aussi ressusciter ne veut pas dire restaurer ou retablir un etre d’ailleurs unique, mais re-creer, savoir créer un autre ou même un tout autre.
On trouve chez Husserl plusieurs voies vers la réduction parmi lesquelles on cherche vainement celle de la réflexion sur la mort, réflexion avec laquelle la philosopie est d’ailleurs née. En ce qui conceme les contemporains, Husserl ne semble plus en état de les prendre en considération. La conception de Heidegger, par exemple, il la jugera comme une“façon éblouissante et pénétrante de se livrer à un exercice de haute voltige avec la mort … (que) la mort se résoudra difficilement à l’accepter”. Depuis, une littérature abondante consacrée à la mort, due aux philosophes, a pris le relai des théologiens, nos références en témoignent aussi. Le honheur durable voire éternel continue néanmoins d’étre l’objet d’une éducation religieuse professée par des religions les plus abstraites et les plus profondes.“Qui n’accepterait, comme un moment désagréable, la douleur maximale de l’instant mortel, s’il entrevoyait dans cette douleur brévissime et quasi-inexistante le portique d’une éternelle félicité?” (Jankélévitch, La Mort, p. 379).
Cf. Husserl, op. cit., p. 279 (orig., p. 329).
”Aussi la morale, dès qu’elle cesse d’être une pure déduction cognitive et synonymique des devoirs ne se dinstingue-t-elle plus de la métaphysique” (Id., Phil. Première, p. 54).
“’Si tu as l’amour fou, si tu aimes intensément, si tu aimes absolument, la mort s’éloigne’, dit Ionesco” (apud Jankélévitch, La Mort, p. 430).
Dans certaines langues, germaniques notamment, les mots tels que liberié, amitié et amour ont la même racine.
C’est la même volonté qui agit dans un Hitler ou dans un héros obéissant l’impératif catégorique.
On se souvient encore combien de mal causa la définition hégelienne de la liberte par la nécessité.
C’est pourquoi la métaphysique de l’art paraît plus facile que la métaphysique de la mort…“ (Jankélévitch, Phil. Première, p. 57).
“La mort, en nous mesurant parcimonieusement les années, empêche l’accomplissement integral de l’ipséité, et l’ipséité inaccomplie reste en dehors et au delà d’une mort toujours prématurée” (Id., La Mort, p. 452).
Yahvé ton Dieu est ta vie, ainsi que la longue durée de ton séjour sur la terre …” (Dt 30, 20).“Je suis le pain vivant. Qui mangera ce pain vivra à jamais” (Jn 6, 51).
“C’est quand on cesse de croire en Dieu que la mort redevient ce qu’elle est littéralement, obstacle absolu et mur infranchissable: le futur sombre alors dans le néant. … Et inversement c’est quand on recommence à croire en Dieu que la possibilité de tous les possibles fait à nouveau battre le coeur et tient l’homme en suspens: nous ne tomberons pas dans le lac obscur; décidément il y aura quelque chose, quand il pouvait ne rien y avoir …” (Jankélévitch, op. cit., p. 438). Cf. aussi Jn 3, 15 (”… afin que quiconque croit ait pour lui la vie éternelle”).
Cf. Jankélévitch, ibid., p. 317.
Cf. Id., ibid., p. 351. Ce“mourir de mourir”, s’explique Jankélévitch, n’est pas un pléonasme et une vérité banale dans la mesure où l’acte de mourir inaugure le non-être (mortel) qui anéantit à son tour tout, l’être, la pensée qui le pense….
Cf. notre article“Réduction phénomenologique et intuition. A propos du rapport Husserl-Ingarden”, in Analecta Husserliana, 30, 1990, pp. 51–69.
Jankélévitch, op. cit., p. 81.
Id., ibid., p. 423. L’explication suit:“chez Descartes tout est perdu, sauf l’indubitable pensée; et maintenant au contraire tout est, pour la surconscience, sauvé du naufrage, tout sauf précisément l’essentiel …”.
“La vie de quelqu’un pouvail ne pas commencer; mais du moment qu’elle a commencé elle doit continuer et ne jamais cesser; il n’y avait qu’à ne pas nous la donner; le vivant ayant reçu l’être, veut retenir et garder ce qui lui a été une fois donné; … il ne se sent nullement obligé de le rendre; l’être n’est un don gratuit que dans les métaphores des poètes et des mètaphysiciens; pour tout homme de bonne foi, vivre est au contraire un droit inaliénable, et la seule idée de le contester nous semble scandaleuse” (Id., ibid., p. 407).
Id., ibid., p. 409.
“L’homme transcende la mort, et en même temps il reste intérieur à cette mort; il est à la fois dehors et dedans: done il est dedans; dedans avant tout!” (Id., ibid., p. 418).
Id., ibid., p. 421.
Id., ibid., p. 425. Outre le mystere de la pensêe concevante, Jankélévitch montre encore que grâce à leur nature mystérieuse don’t il était question plus haut, l’amour, la liberté et Dieu se présentent comme des alternatives de la mort.
“L’ambiguïté infinie exclurait, note Jankélévitch, … tout système de référence: la nihilisation que l’on constate mais qui est absurde, et l’immortalité, que la raison exigerait, mais qui est chimérique, l’une impénétrable et l’autre indémontrable …” Id., ibid., p. 440).
Id., ibid.
“Celui qui vit dans un éternel présent … ne se fatigue jamais, transcende l’usure et l’effort et le travail, connait la grâce de la création et du déplacement instantané” (Id., ibid., p. 439).
“Quelle alternative maudite nous donne à choisir entre l’éternité dans l’inexistence et l’existence dans la finitude?” (Id., ibid., p. 441).
Id., ibid., p. 442.
Id., ibid., pp. 446-447.
“Le devenir, qui va toujours de l’avant, compense les morts par remplacement: mais il ne remplacera pas ces’ absolus’ dont chacun respectivement est fin en soi, fin du devenir, but et terminaison de l’histoire, aboutissement de toute l’évolution humaine!” (Id., ibid., p. 447).
Id., ibid., p. 448.
Il y aurait un vieillissement qualitatif, voire“métaphysique” (Scheler) qui ne recouvre pas le vieillissement chronologique, quantitatif.
“Le non-être préside à l’instauration ou à la fondation de l’être! Telle est l’alternative fondamentale, dans laquelle toutes les autres sont contenues: le vivant n’est vivant qu’ à d’être mortel; et il est bien vrai que ce qui ne vit pas ne meurt pas: mais c’est parce que ce qui ne meurt pas ne vit pas” (Id., ibid., p. 449).
“Tu ne peux pas voir ma face car l’homme ne peut me voir et vivre” (Ex 33, 20).
Id., ibid., p. 449. V. Jankélévitch continue:“Aussi nous faut-il choisir entre la plénitude dans la finitude ou l’éternité dans l’inexistence. La mort vitale est ce qui rend passionnante la vie mortelle”.
Id., ibid., p. 452.
Id., ibid., p. 453.
Cette évolution de la notion de réduction depuis l’épochê privative à la neutralisation peut être observée déjà chez Husserl.
“La mort remplace la métaphysique pour ceux qui ne sont pas métaphysiciens” Id., ibid., p. 455).
Id., ibid., p. 456
Id, ibid., p. 458.
Il en va de même sur le plan moral que Jankélévitch met systématiquement en parallèle avec cette méditation de la mort” tandis que la chose faite au niveau moral peut être défaite par le pardon ou le repentir, mais pas le fait d’avoir commis un péché:“le fait d’avoir fait est indéfaisable”.
Cf. Id., ibid., pp. 458, 459 (”& la vie eternelle, c’est-à-dire le fait indélvbile d’avoir été, est un cadeau que la mort fait à la personne vivante. Le fait de l’avoir-été est donc, à la lettre, un instant éternel, et l’on devine pourquoi éternité et instant cessent ici de se contredire: la naissance et la mort circonscrivent sur fond d’éternite, découpent dans l’infini l’insularité biographique d’une existence”).
“Oubliée de tous, perdue dans le lointain du passé, la vie de n’importe qui a été pour toujours … l’unique chance de réalisation de ce n’importe que … cette existence presque inexistente est plutôt’ quasi-nihil’ que’ nihil’, est plutôt moindre-etre que non-être. Or il y a entre rien et presque-rien une distance infinie … Ce’ presque’ n’annonce-t-il pas le tout autre ordre?” (Id., ibid., p. 459). La philosophic du comme si n’est donc pas uniquement celle de l’imaginaire.
“Par la mort chaque être est ici-bas un être surnaturel … Et cet être surnaturel par sa dignité et sa conscience, par unicité et l’ irreversibilité poignante de sa vie personnelle, serait infini en tout, sauf en durée? Non, la finitude est infiniment précieuse!” (Id., ibid, p. 463.)
Id., ibid., p. 464. Les deux autres lectures sont, selon Jankélévitch: celle de la Bible représentée par l’Ecclésiaste (”Vanité des vanités”) et celle de l’empirisme avec sa finalité immanente à la vie.
“Le mort ne peut plus revenir à la vie, mais celui qui a vécu ne retombera plus jamais dans le néant prvnatal: irréversible, qui empêche sa résurrection, empêche sa nihilisation” (Id., ibid., p. 465).
“La docte ignorance reçoit ici un sens profond. Je sais déjà encore que je ne sache rien … avant de savoir quoi, avant de savoir quelle chose, nous savons, … que ce serait une chose simple … si simple que nous nous demanderons, le jour où nous saurons, comment nous n’y avons pensé plus tôt” (Id., ibid., p. 467).
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Sivak, J. (2000). Du Mortel A L’impossible éternel: La Transcendance De La Mort. In: Tymieniecka, AT. (eds) The Origins of Life. Analecta Husserliana, vol 67. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-94-011-4058-4_27
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