Plant biodiversity conservation in Kenya: the plant conservation and propagation unit of the East African Herbarium - a case study

Abstract

Biodiversity is under threat in Kenya for the same underlying reason as anywhere else in the world. Three quarters of the population and 80% of the forests reside in one fifth of the total land area. Biological resource wealth and alternative human land use are strongly correlated creating potential conflict in interest. The East African Herbarium Plant Conservation and Propagation Unit was established in 1992 with the objective of ensuring the survival and proliferation of Kenya’s endemic and threatened flora. The Unit has continued to focus on the conservation of the rare, endangered and endemic species through preliminary data collection and validation, field surveys and assessments, propagation of target species with subsequent conservation action and carrying out associated research. This initiative is a complement to those of other national institutions and NGO’s dealing with plant biodiversity issues in Kenya, and will provide a basis for sustainable development to enhance the future security of the nation.

Résumé

La biodiversité est en danger au Kenya pour les mêmes raisons fondamentales que partout ailleurs dans le monde. Trois-quarts de la population et 80% des forêts sont concentrées dans un cinquième de l’ensemble du territoire. La richesse en ressources biologiques d’une part et l’utilisation des terres par l’homme d’autre part sont intimement liées, provoquant ainsi un conflit d’intérêt potentiel. Le “East African Herbarium Plant Conservation and Propagation Unit” a été créé en 1992 avec pour but d’assurer la sauvegarde et la prolifération de la flore endémique et menacée du Kenya. Cette “Unité” a continué à se concentrer sur la conservation des espèces rares, endémiques et menacées en rassemblant et vérifiant les données préliminaires, en effectuant des prospections de terrain et des évaluations, en reproduisant des espèces bien ciblées dont un suivi est assuré tant au point de vue conservation que recherche. Cette initiative, complémentaire à celles prises par d’autres institutions nationales et non gouvernementales en rapport avec les problèmes de la biodiversité au Kenya, devra fournir une base de développement durable qui soit à même de renforcer la sauvegarde du patrimoine national.