Abstract
L’Etre est ce qui rend possibles le monde, les individus, la pensée. L’ontologie part donc en quête de l’Urstiftung de toute institution. Or, précisément parce que tout est institution c’est-à-dire, en aval, fécondité infi nie et histoire ouverte, un abîme symétrique doit s’ouvrir, en amont, lorsque l’on se tourne vers l’origine des êtres. L’Urstiftung ne peut être un socle absolu et rigide. Ainsi que le préfi guraient déjà de manière claire les réfl exions de Husserl, la phénoménologie trouve, comme « support » fondamental de tout être, un fl ottement qui renvoie bien davantage au modèle fourni par l’imaginaire qu’à celui que constituent les choses objectives. La réfl exion ontologique de Merleau-Ponty va largement confi rmer ces prémices.
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Dufourcq, A. (2012). Une Urstiftung insaisissable : l’Etre comme déhiscence. In: Merleau-Ponty: une ontologie de l’imaginaire. Phaenomenologica, vol 204. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-94-007-1975-0_22
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Publisher Name: Springer, Dordrecht
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Online ISBN: 978-94-007-1975-0
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