Abstract
Dans L’institution La passivité Merleau-Ponty reprend l’examen du problème épineux déjà abordé dans la Phénoménologie de la perception et Psychologie et pédagogie de l’enfant : celui de l’amour imaginaire. Ce texte présente une évolution remarquable en ceci que Merleau-Ponty accorde d’énormes concessions aux thèses très pessimistes de Sartre et de Proust : ainsi Merleau-Ponty cesse de distinguer de faux amours et des amours vrais au regard desquels l’inanité des premiers apparaîtrait en pleine lumière1. Merleau-Ponty admet au contraire dans L’institution La passivité qu’il n’y a pas de différence entre amour réel et amour imaginaire. Il s’agit donc là de concessions à première vue exorbitantes puisque l’on aboutit à la conclusion selon laquelle l’amour est toujours un mythe
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Dufourcq, A. (2012). L’amour imaginaire : un échec nécessaire et fécond. Définition générale de l’imaginaire comme institution. In: Merleau-Ponty: une ontologie de l’imaginaire. Phaenomenologica, vol 204. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-94-007-1975-0_18
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Publisher Name: Springer, Dordrecht
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