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Part of the book series: Phaenomenologica ((PHAE,volume 198))

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Résumé

Si le caractère flottant de l’objet de la phantasia peut se révéler être une qualité tout à fait appréciable, c’est particulièrement parce que sa non-individuation ou plutôt sa quasi-individuation en fait le point d’appui pour une saisie cette fois positionnelle, en d’autres termes pour la saisie d’entités faisant partie intégrante du monde réel. Il s’agit de la position des possibles.

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Notes

  1. 1.

    Phantasia n°19, p. 524.

  2. 2.

    EJ p. 452.

  3. 3.

    Cette notion est élaborée notamment dans Phantasia n°15, Phantasia n°18 (pp. 498–499) et Phantasia n°19 (pp. 524–529 et Appendices LXII et LXIII).

  4. 4.

    Phantasia n°15, p. 380, Hua XXIII, p. 395.

  5. 5.

    Phantasia n°19, p. 516, redit p. 525.

  6. 6.

    Husserl définit la distinction entre possibilité réelle et possibilité idéale notamment dans Phantasia n°20, p. 545.

  7. 7.

    Phantasia n°19, p. 524.

  8. 8.

    Phantasia n°19, p. 534, « das Phantasierte auftrage auf meine Seinssphäre (Sphäre des Unmodifizierten, des Glaubens) », Hua XXIII, p. 569.

  9. 9.

    Phantasia n°15, p. 365 par exemple, Hua XXIII, p. 376, voir également p. 380, Hua XXIII, p. 395. Voir également Phantasia n°18, pp. 498–499, Hua XXIII, p. 529.

  10. 10.

    EJ p. 201.

  11. 11.

    EJ p. 224.

  12. 12.

    Phantasia n°2, p. 194, Husserl dit bien qu’il s’agit du corps comme Leib non comme objet, il parle clairement de point-zéro dans Ideen II, p. 93. Voir aussi PP II, p. 163.

  13. 13.

    EJ p. 207, « L’expérience imaginaire ne donne d’une manière générale aucun objet individuel, mais seulement des objets quasi-individuels », « Phantasieerfahrung gibt überhaupt keine individuellen Gegenstände im eigentlichen Sinn, sondern nur quasi-individuelle », EU p. 203.

  14. 14.

    Voir par exemple PP I, 18ème leçon, Ideen I, p. 265 ou p. 506 et Ideen II, §18 g.

  15. 15.

    Phantasia n°19, p. 527, Hua XXIII, p. 562.

  16. 16.

    Ibid., p. 528 « Ich bin wesensgesetzlich gebunden », Hua XXIII, p. 563.

  17. 17.

    Ibid., p. 530, Hua XXIII, p. 566.

  18. 18.

    Ibid., p. 527, « Es sei ein Ding mit diesem willkürlichen Ausgangsinhalt A, wobei ich die Allgemeinheit nicht etwa begrifflich gefaßt haben muß », Hua XXIII, p. 562.

  19. 19.

    Ibid., p. 518, Hua XXIII, p. 550.

  20. 20.

    ibid. « der anschauliche Sinn selbst ist hier fließend. Er ist nur dem Allgemeinen nach fest », Hua XXIII, p. 550.

  21. 21.

    Le schème tel que le définit Kant est le concept comme règle en acte, comme activité de synthèse éprouvée au cœur du temps et de l’espace. Il est donc le concept donné uniquement en tant qu’immanent à une telle activité de synthèse, en creux entre les sensations reliées. « Le schème d’un concept pur (…) n’est que la synthèse pure opérée conformément à une règle de l’unité d’après des concepts en général, laquelle règle est exprimée par la catégorie », Kritik der reinen Vernunft (traduction française par A. Renaut, Paris, Aubier, 1997), AK, III, 136, A142, B181. Certes Kant affirme également que le schème est « la représentation de ce procédé général de l’imagination pour procurer à un concept son image » (AK, III, 135), mais il ne faut pas se laisser tromper par cette formule (« la représentation de ce procédé… ») car le schème ne saurait être une méthode, un ensemble de règles bien définies. Il ne peut en effet y avoir de règles pour appliquer les règles que sont les concepts car l’on tomberait alors dans une régression à l’infini, ainsi que Kant le remarque dans l’introduction à l’Analytique des Principes. « Le concept de chien signifie une règle d’après laquelle mon imagination peut tracer dans sa dimension de généralité la figure d’un quadrupède sans être limitée (…) à quelque image possible que je puisse présenter in concreto. », (AK, III, 136, A141, B180, nous soulignons). Cette paradoxale figure générale, que Kant appelle également un « monogramme », est un mélange, irreprésentable de manière distincte, d’un concept et d’une image. Ce n’est ni une image ni même une suite d’images. De même le schème du triangle est le dessin d’un triangle quelconque sur lequel s’appuie le géomètre. Le schème est le concept devenu principe générateur en acte dans le domaine de l’intuition et sur le point de s’éparpiller en de multiples images particulières.

  22. 22.

    Phantasia n°19, p. 528. Hua XXIII, p. 563.

  23. 23.

    EJ p. 31.

  24. 24.

    MC §25, p. 104.

  25. 25.

    Hua I, p. 94.

  26. 26.

    MC §25, p. 104, « Die vorverbildlichende Anschauung (…) ergibt nicht verwirklichende Evidenz des Seins, wohl aber der Seinsmöglichkeit des jeweiligen Inhaltes », Hua I, p. 94.

  27. 27.

    Ibid.

  28. 28.

    Ideen I, p. 269.

  29. 29.

    EJ p. 41, EU p. 31.

  30. 30.

    EJ p. 42, « la chose, une réalité quelconque comme objet d’expérience possible, a son a priori général, qui en est la pré-connaissance : c’est une généralité indéterminée, mais qui reste identifiable comme la même ; c’est la généralité d’un type a priori appartenant à un espace de jeu [Spielraum] de possibilités a priori » (EU p. 32), « [le type] demeure invariant comme espace de jeu invariant ouvert à tels ou tels possibles » (ibid.)

  31. 31.

    Ideen II, p. 128, « das Ding ist eine Regel möglicher Erscheinungen », Hua IV, p. 86.

  32. 32.

    Ideen I, §104.

  33. 33.

    CE p. 126.

  34. 34.

    PP II, pp. 206–208, « l’horizon vide embrasse en vérité le monde tout entier » p. 206 (« der Leerhorizont umspannt eigentlich die ganze Welt », Hua VIII, p. 148), « Ainsi ma conviction de l’existence de mon univers environnant se confirme déjà de façon tout à fait originaire dans la structure de chaque phase de mon flux d’expérience, à savoir sous la forme d’un horizon spécifique et variant dans le flux en fonction de ce qui s’y dessine ou de ce qui y est préfiguré. Il ne cesse d’inclure, de la manière originale que nous venons de décrire, des infinités de validités implicites », pp. 208–209 (« So dokumentiert sich meine Überzeugung vom Dasein meiner Umwelt ganz ursprünglich schon in der Struktur jeder Phase meiner strömenden Erfahrung, nämlich in Form eines zu ihr gehörigen und sich im Strömen nach seinen Einzeichnungen oder Verdeutungen wandelnden Horizontes. Immerzu beschließt er in der beschriebenen eigentümlichen Weise Unendlichkeiten implizierter Geltungen », Hua VIII, p. 150).

  35. 35.

    Ideen II, p. 68.

  36. 36.

    TM, p. 13.

  37. 37.

    TM p. 19 « admettons maintenant que je sois un oiseau et que je puisse voler », « Nun sei angenommen, daß ich ein Vogel wäre und fliegen könnte », Philosophical Essays, p. 315.

  38. 38.

    TM p. 19.

  39. 39.

    TM p. 20.

  40. 40.

    TM p. 22 et p. 23.

  41. 41.

    TM p. 22 et p. 23.

  42. 42.

    TM p. 27, « Je peux très bien m’imaginer transporté sur le corps lunaire. Pourquoi ne devrai-je pas m’imaginer la lune comme une sorte de Terre, comme une sorte d’habitation animale ? Oui je peux très bien m’imaginer comme un oiseau qui s’envole de la Terre vers un corps lointain ou comme un pilote d’avion en décollant et se posant là-bas. Oui je peux même m’imaginer qu’il y a déjà, là-bas, des animaux et des hommes », « Ich kann mir sehr gut denken, daß ich auf den Mondkörper versetzt würde. Warum soll ich mir nicht den Mond als so etwas wie eine Erde, als so etwas wie eine tierische Wohnstätte denken? Ja von der Erde aus kann ich mich sehr wohl als Vogel, der auf einen weiten Körper hinfliegt, denken oder als Pilot eines Flugzeuges auffahren und dort landen », Philosophical Essays, pp. 323–324.

  43. 43.

    Il s’agit là d’un concept que Merleau-Ponty placera au centre de la Phénoménologie de la Perception (Paris, Gallimard, 1945) : le corps est un organisme, c’est-à-dire un système dans lequel toutes les parties fonctionnent de manière coordonnée. Le corps peut effectuer divers mouvements, passer d’un état à un autre, mais, malgré tous ses changements, il conserve sa cohésion ; pour que cela soit possible, il faut supposer, inscrite dans chaque partie du corps et dans le corps tout entier, une sorte de « connaissance » de chaque organe, de sa fonction et de tous les mouvements et états possibles, y compris ceux acquis par habitude. Le mot « connaissance » doit être utilisé avec précaution puisque la conscience n’y joue pas de rôle. Il s’agit néanmoins d’une intentionnalité immanente aux sensations kinesthésiques , se profilant en horizon, et d’une connaissance vécue ici de la façon la plus profondément enfouie, empâtée, dans le sensible.

  44. 44.

    EJ p. 429.

  45. 45.

    Phantasia n°19, p. 534, « Jedes solche Wesen [konkretes Wesen] hat einen Umfang “individueller Möglichkeiten”», Hua XXIII, p. 570.

  46. 46.

    Ibid. « die nächste Vereinzelung eines Wesens ist eine individuelle Phantasie », Hua XXIII, p. 570.

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Dufourcq, A. (2011). Les Possibles. In: La dimension imaginaire du réel dans la philosophie de Husserl. Phaenomenologica, vol 198. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-90-481-9797-2_5

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