Résumé
Toute l’entreprise phénoménologique de Husserl repose sur l’extraordinaire pouvoir de dévoilement possédé par la neutralisation . Husserl y insiste souvent : l’épochè ne supprime aucun aspect du réel, même la position transcendante de l’objet est maintenue, simplement le Je n’y participe plus.
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Notes
- 1.
Ideen I, §90.
- 2.
Introduction à Ideen I, p. xx.
- 3.
Phantasia n°18, p. 508, Hua XXIII, p. 538.
- 4.
Phantasia n°1, p. 78, note 158.
- 5.
Phantasia n°18, p. 507, Hua XXIII, p. 538.
- 6.
Phantasia n°18, p. 508, « Richtet sich aber auf ein jeweils gegebenes Ding eine ästhetische Wertung, so ist dieses “Sein” der Erscheinungweisen und somit ihre Gebundenheit an wirkliche Subjekte (…) selbst ganz außer Frage: weshalb das Objekt der Schön-Wertung sich nicht änderte, wenn das wirkliche Objekt zum Scheinobjekt (…) würde. Wir hätten dann doch ein seiendes Schönes, ein bloßes Fiktum, ein “Bild” », Hua XXIII, p. 539.
- 7.
Phantasia n°20, Appendice LXIV, p. 550 (Hua XXIII, p. 591) et note 991 (« je transforme par fiction la réalité effective, je feins une image dans laquelle cette “réalité effective” serait figurée », « Ich fingiere mir also die Wirklichkeit um, ich fingiere mir ein Bild, in dem ”diese Wirklichkeit” dargestellt wäre »). Voir également la 5ème Recherche logique, p. 195.
- 8.
Phantasia n°18, p. 485.
- 9.
Phantasia n°20, p. 552, « Ich kann jedes Ding als “Bild” sehen. Ich inhibiere allen wirklichen Glauben (…) und nehme es als Bild, als “Berg”, und zwar in der Erscheinungsweise », Hua XXIII, p. 593. Voir aussi Phantasia n°18, p. 508.
- 10.
Phantasia n°18, Appendice LVIII, pp. 507–508, « das „schöne“ Objekt, dieser Berg von da aus gesehen, hat immer seine identische Schönheit, solange er eben „diese Ansicht” hat, und sooft ich hingehe und von da aus ansehe, habe ich dieselbe Ansicht-ästhetisch. Dasselbe „Bild“ », Hua XXIII, p. 538.
- 11.
Husserl parle ainsi de l’“être” entre guillemets des types d’apparition, Phantasia n°18, p. 508.
- 12.
Phantasia n°18, p. 508.
- 13.
Ibid. « dieses “Bild” ist ein idealer Gegenstand (nicht etwa ein Reales in der Zeit Dauerndes) », Hua XXIII, p. 538.
- 14.
Phantasia n°1, p. 168, Hua XXIII, p. 145, nous soulignons.
- 15.
Si l’objet contemplé « est un objet d’usage, ce n’est pas l’existence en tant qu’objet d’usage qui est en question, mais comment l’objet d’usage se figure comme tel (…) voir texte et doctrine de Kant », Ibid., p. 168, note 253.
- 16.
Phantasia n°1, p. 78, « das Interesse immerfort zum Bildobjekt zurückkehrt und innerlich an ihm hängt, in der Weise seiner Verbildlichung den Genuß findend », Hua XXIII, p. 37.
- 17.
Phantasia n°18, p. 508.
- 18.
Phantasia n°18, p. 510.
- 19.
Ibid.
- 20.
Ibid., p. 510–511, « [Die realistische Kunst] schildert durch charakteristische „Bilder“. Sie konstruiert Fikta, in denen sich charakteristische Typen der Zeit darstellen. Sie ist Kunst, nicht Wissenschaft, aber doch wieder Wissen vermittelnd », Hua XXIII, p. 541.
- 21.
Ibid., p. 510, « Freunde an der Anschauung des Konkreten, das in seinen Motivationen, seiner typisch repräsentierenden Art durchleuchtet ist, und Freunde an der Kunst, uns das durchsichtig zu machen. Θɛωρία im eigentümlichen Sinn. Freunde am verstehenden Schauen, korrelativ das theoretische Interesse, am Hineinsehen, Verstehen des konkreten Typus », Hua XXIII, p. 541.
- 22.
Husserl oppose la joie contemplative à une attitude qu’il désigne par le terme de « Nüchternheit » : il s’agit de cette plate et fade lucidité à l’égard de ce que l’on accepte comme un fait réel, simplement là (Hua XXIII, p. 541, traduction française, Phantasia n°18, p. 511).
- 23.
Ibid.
- 24.
F. Dastur, A la naissance des choses. Art, poésie et philosophie, La Versanne, Encre marine, 2005, p. 18 et p. 20.
- 25.
Levinas, La théorie de l’intuition dans la philosophie de Husserl, op. cit., p. 88.
- 26.
E. Husserl, « Lettre à Hoffmannsthal, 12 janvier 1907 », tr. fr. par E. Escoubas, La part de l’œil, n°7, Bruxelles, 1991, p. 14.
- 27.
« Lettre à Hoffmannsthal », op. cit., p. 15.
- 28.
Ainsi par exemple, dans Chose et espace, Husserl multiplie les variations dans nos mouvements et joue sur la mise en œuvre de divers organes des sens selon différentes combinaisons, afin d’élucider la manière dont sensations et kinesthèses parviennent, par leur jeu et les régularités qui structurent celui-ci, à faire apparaître notre corps et les objets du monde environnant dans leurs limites propres.
- 29.
Husserl, « Lettre à Hoffmannsthal », op. cit., p. 15.
- 30.
Nous avons déjà cité ces textes : « la présentification simple (…) se donne dans sa propre essence, d’une façon extraordinaire [merkwürdig], comme la modification d’une autre chose » (Ideen I, p. 347, traduction revue par M. M. Saraiva, op. cit., p. 159). De même dans les « Etudes psychologiques pour la logique élémentaire », Husserl soulignait déjà le caractère « excessivement remarquable » de la re-présentation (Articles sur la logique, op. cit., p. 159).
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Dufourcq, A. (2011). Image, Contemplation Esthétique Et Époché. In: La dimension imaginaire du réel dans la philosophie de Husserl. Phaenomenologica, vol 198. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-90-481-9797-2_4
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