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Philosophical Historiography in France from Bayle to Deslandes

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Models of the History of Philosophy

Abstract

The appearance of Deslandes’ Histoire critique de la philosophie in 1737 marks a definite leap in quality with respect to the philosophical historiography previously produced in France, which remained in the margins of the genre of historia philosophica even into the first decades of the eighteenth century, and which, in its approach, was not able to go beyond such seventeenth-century “histories” as those produced by Rapin, Coste, or Thomassin. This “leap” was premised on Bayle’s Dictionnaire historique et critique, a work which, paradoxically, belongs to a different literary genre from that of the “general history of philosophy”, but which made an essential contribution to the origin of this genre and the establishment of a “critical” history in the two paradigmatic versions by Deslandes and Brucker.

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Notes

  1. 1.

    J.-F. Baltus, Défense des SS. Pères accusez de platonisme (Paris: Le Conte and Montalant, 1711), Avant-Propos, p. 2: the opinion was born “en jugeant trop facilement des siècles passez par celuy auquel ils vivoient, et de la méthode que les anciens Chrétiens ont suivie dans leurs études, par celle qu’ils ont vue en usage dans les siècles postérieurs. Ainsi, comme depuis environ le XIIIe siècle la philosophie d’Aristote a regné dans les Écoles chrétiennes; que presque tous les docteurs catholiques, qu’ont paru depuis ce tems-là, ont été élevez dans cette philosophie […] on a cru qu’il en avoit été de même de la philosophie de Platon dans les premiers siècles du Christianisme” (on the outcome in the German Lutheran field of this controversy, which was sparked in 1632 by the Traicté de l’employ des Saincts Pères of the Hugonot Jean Daillé, see below, Chapter 5, Introduction, note 6).

  2. 2.

    “Qu’il faisoit beau, Monsieur, étudier en ce tems-là! Et que je m’imagine du plaisir à faire un cours de philosophie sous une charmante fille! Si on dit que la vertu, qui part d’un beau corps est plus agréable, […] de combien croiez-vous que soit plus agréable une leçon, qui sort d’une belle bouche? Et ne m’accorderez-vous pas, que tout ce qu’il y a naturellement de rude dans le précepte, s’adouciroit s’il nous étoit dit par une Professeuse, dont nous admirerions la beauté?” (Oeuvres diverses, IV, p. 539a; in a note the editor refers to the article André (Jean), rem. C of the Dictionnaire, in which there is another example of an illustrious professeuse: Novella, daughter of the Bolognese Canonist Giovanni d’Andrea. On Bayle’s admiration of learned women cf. Labrousse, I, pp. 113–114; II, p. 78 note 31. Both Damo and Arete, and Novella are present in Ménage’s Historia mulierum philosopharum).

  3. 3.

    Oeuvres diverses, IV, p. 539: “Que je m’imagine de contentement pour Caton, s’il avoit pû gouverner la République que Plotin auroit établie! Je crois qu’il y auroit bien fait ses choux gras : lui, qui sans considérer la corruption de Rome, y opinoit toujours comme s’il eût vecu dans la République Platonicienne. […] Il concevoit les choses avec une générosité si pure et avec une idée si haute, qu’elles n’étoient nullement à l’usage du monde. Et de là vient, qu’avec toute sa vertu, il nuisoit souvent aux affaires, ne prenant pas la peine d’accomoder ses Idées générales et ses Axiomes universels aux circonstances particulières qui se présentoient tous les jours. C’est pourtant ce qu’il ne falloit pas oublier. Car c’est toute autre chose de se promener parmi de belles Maximes et de belles Notions, et d’en faire application au train ordinaire du monde. Ces belles Maximes sont comme la suprême Région, qui est exempte d’orages et de tempêtes; mais leur application est comme ce bas Elément, où il tonne, il grêle, il pleut; et si on n’allonge, si on n’accourcit la Règle selon l’exigence des cas, on ne fait que gâter la besogne”.

  4. 4.

    Projet, in Dictionnaire, IV, p. 614: “Ce dictionnaire ne regardant point les erreurs de droit, la partialité y seroit incomparablement plus inexcusable que dans les dictionnaires historiques. […] Vous voyez par là […] que les faussetez philosophiques ou théologiques n’entrent point dans le plan de mon ouvrage: il est pourtant vrai que les livres, où l’on en dispute, pourroient fournir une espèce de faussetez de fait, qui ne seroit pas peut-être la moins utile aux lecteur”. The new approach, modifying the initial plan, is present in the Préface to the first edition of the Dictionnaire: “J’ai divisé ma composition en deux parties: l’une est purement historique, un narré succinct des faits; l’autre est un grand commentaire, un mélange de preuves et de discussions, où je fais entrer la censure de plusieurs fautes, et quelquefois même une tirade de réflexions philosophiques; en un mot, assez de variété pour pouvoir croire que par un endroit ou par un autre chaque espèce de lecteur trouvera ce qui l’accomode” (Dictionnaire, I, p. ii).

  5. 5.

    Some of the philosophers listed here (Alexander the Epicurean, David of Dinant, Amalric, and also John Scotus Erigena) had been quoted in the Theses philosophicae, which according to Labrousse dates to 1680, namely to the end of the Sedan period. “Spinoza’s mistake is not new”, declares Bayle in this little work, which is clearly inspired by Cartesianism. He does not pause to confute this error, but, after having listed the ancient Spinozists and their theories, he limits himself to observing: “simply setting them out is enough to confute these bizarre fictions” (Theses philosophicae, in Oeuvres diverses, IV, p. 134; cf. Labrousse, II, pp. 140–141). This passages from the Theses allows us to retro-date Bayle’s adversion to Spinozism by many years.

  6. 6.

    “On peut faire deux remarques générales sur les idées de cet auteur: l’une est que ses principales doctrines sont mille fois plus obscures que tout ce que les sectateurs de Thomas d’Aquin ou de Jean Scot ont jamais dit de plus incompréhensible; car y-a-t-il rien d’aussi opposé aux notions de notre esprit que de soutenir qu’une étendue infinie est toute entière dans chaque point de l’espace, et qu’un nombre infini ne diffère point de l’unité? L’autre observation est qu’il se figure ridiculement que tout ce qu’il dit s’éloigne des hypothèses des péripatéticiens. C’est le sophisme ignoratio elenchi. Il n’y a entre eux et lui qu’une dispute de mots à l’égard de l’immutabilité ou de la destructibilité des choses. Ils n’ont jamais prétendu que la matière en tant que substance, en tant que sujet commun des générations et des corruptions, souffre le moindre changement. Mais ils soutiennent que la production et la destruction des formes suppose que le sujet qui les acquiert et qui les perd successivement n’est point immuable et inaltérable. Brunus ne sauroit nier cela qu’en prenant les mots dans un sens particulier; ce n’est donc qu’un malentendu, ce ne sont que des équivoques” (art. Brunus, rem. D, I, p. 680).

  7. 7.

    Jonsius, p. 219: “In eo secundum alphabeti ordinem praeter alios viros doctos atque inlustres, philosophos inprimis etiam exposuit ita, ut multa saepe singularia de ipsorum doctrina, sectis, dogmatibus et vitae ratione tradiderit”.

  8. 8.

    Cf. Éloges et caractères, Avertissement, pp. ix–xi: “Je tâche de faire entrer dans ces Éloges et caractères tout ce que le sujet fournit de plus propre à rendre une lecture amusante, curieuse, instructive, pourvu qu’il aille à faire connoître, dans les philosophes dont je parle, les qualitez de leur esprit, ou de leurs ouvrages, ou de leur coeur: car c’est à ces trois points que je m’attache, comme aux seuls intéressans dans la matière présente. Il semble que tout le reste est étranger au philosophe proprement dit, et d’ailleurs on sçait que les vies des sçavans sont trop privées, trop uniformes, trop arides d’événémens, pour mériter le même détail que la vie des autres grands hommes. C’est qui m’a fait substituer les Éloges et caractères aux vies que j’eusse dû donner, suivant l’idée de l’ouvrage qui a occasionné celui-ci”.

  9. 9.

    This last theme, dealt with in Chapter xxxvi, is based on the twelfth and last discorse of Teodoret’s Therapeutica, as the author himself informs us in the Préface. The theory is demonstrated with an “examination” of the lives of some of the greatest spirits of Antiquity (Pythagoras, Aristides, Plato, Xenophon, Dion, Phocion, Timoleon, Cato the Censor and Cato Uticensis, Brutus, Seneca, Apollonius of Tyana, Antoninus Pius, and Marcus Aurelius) (Théologie payenne, II, pp. 385–418).

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© 2010 Springer Science+Business Media B.V.

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Piaia, G. (2010). Philosophical Historiography in France from Bayle to Deslandes. In: Santinello, G., Piaia, G. (eds) Models of the History of Philosophy. International Archives of the History of Ideas / Archives internationales d'histoire des idées. Springer, Dordrecht. https://doi.org/10.1007/978-90-481-9507-7_2

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