Le dosage colorimétrique du cuivre par la cuproïne

Résumé

La détection et le dosage colorimétrique du cuivre ont fait l’objet de nombreuses recherches. E. Müller et A. T. Burtsell ¹, dans une étude comparée des dosages colorimétrique du cuivre, ont noté qu’à cette époque déjà, plus de cinq cents communications ont traité de ce sujet. Dans l’œuvre de Welcher ² les réactifs organiques employés jusqu’en 1946 ont été décrits. Depuis lors de nombreuses nouvelles méthodes ou modifications de méthodes existantes ont été préconisées. Aucune n’est cependant spécifique et, dans la plupart des cas, le dosage direct du cuivre en présence de métaux lourds tel que le fer, nickel, cobalt, etc. n’est pas possible sans séparations préalables si ces éléments sont présents en quantités importantes. De ce fait la détermination colorimétrique de traces de cuivre se fait généralement par les réactifs classiques les mieux étudiés, tels que la dithizone, le diéthyldithio-carbamate ou l’ α-benzoïne-oxime, à défaut de réactif réellement spécifique. Même l’emploi du dernier réactif mentionné, dont l’action est cependant sélective, ne permet pas le dosage de traces de cuivre en présence de cobalt et de nickel, ainsi que l’ont démontré Dunleavy, Wibeley et Harley ³.