L’ultrastructure du centriole et d’autres éléments de l’appareil achromatique

Résumé

L’étude de la mitose reste au premier plan des préoccupations des morphologistes. Et pourtant, les progrès récents des techniques de la microscopie électronique n’ont pas encore permis d’étendre notre compréhension de ce phénomène fondamental de la cytologie. L’étude de la structure des chromosomes s’est révélée d’une difficulté particulière, et l’impression prévaut que nos techniques n’y sont pas encore parfaitement adaptées. En revanche, certains constituants de l’appareil achromatique ont fait l’objet d’observations précises. Parmi ces constituants, le centriole a été particulièrement étudié au cours des trois dernières années. En 1956, Bernhard et de Harven (2, 6) ont décrit cet organite tel qu’il apparaît dans différentes cellules de Vertébrés. Ces observations ont été rapidement confirmées par plusieurs auteurs (3, 22). Bientôt cependant, les travaux de Bessis et coll. (4) ainsi que ceux de Yamada (21, 22), devaient montrer que le centriole est d’une complexité plus grande qu’il n’était apparu tout d’abord. Le schéma proposé en 1956 (6) est resté valable mais il est indispensable de le compléter par ce que l’on peut appeler les structures péricentriolaires. Celles-ci correspondent à des corpuscules accessoires ou «satellites » du centriole, et sont très étudiées à l’heure actuelle. Il est toutefois prématuré d’en donner une description définitive. C’est pour tenter de faire le point que les aspects suivants seront envisagés dans le présent rapport:

• 1. Le centriole et les structures péricentriolaires.

• 2. Le nombre de centrioles par cellule et les rapports des centrioles entre eux.

• 3. Les images suggérant un mode de réduplication centriolaire.

• 4. Les rapports du centriole avec l’appareil de Golgi.