Negation und Spur: Die Négritude zwischen Hegel und Serres

Zusammenfassung

Trois auteurs (René Depestre, Susan Buck-Morss, Michel Serres) proposent des visions très différentes d’un nouvel humanisme mondial. Depestre prône une „littérature d’identification“, qui permet de définir sa propre prise de position „en terme d’interculturation“. Buck-Morss considère la „porosité“ de constellations sociales comme la source des changements historiques sous l’égide d’une solidarité humaniste et universelle. Serres rappelle l’origine commune de l’humanité en Afrique pour exiger „une nouvelle ère humaniste, connectée au Grand Récit“ qui commence au début de l’histoire au moment de l’exode du paradis. Toutes ces conceptions servent dans l’article suivant à placer la Négritude dans le contexte d’un nouvel humanisme optimiste et indispensable face au danger de la catastrophe climatique ou de la frappe atomique. Enfin, l’exemple de l’oeuvre littéraire de Jacques Roumain et de Nicolás Guillén est cité pour montrer que l’idée d’une humanité unie reste liée à la lutte contre le colonialisme, courant le risque que se sacrifient ses partisans.