État actuel de la Bismuthothérapie et de la Bismuthoprévention de la Syphilis

Zusammenfassung

Onze ans se sont écoulés depuis qu’en collaboration avec le chimiste Sazerac¹ j’ai introduit le bismuth dans la thérapeutique de la syphilis, sur la base de recherches expérimentales et cliniques, complétées et élargies par mon regretté ami L. Fournier et son collaborateur Guénot². Onze ans, au cours desquels les chercheurs de tous les pays ont d’abord confirmé nos premiers essais, ensuite perfectionné la bismuthothérapie, enfin adopté le bismuth pour le traitement de la syphilis à toutes ses périodes. Le nombre de travaux concernant la question est considérable. Rien que pour la période écoulée de 1922 à 1929, Boyer³ a cité 1916 publications. Moi-même, j’ai exposé en 1924 le problème de la thérapeutique bismuthique dans ma Monographie: Le bismuth dans le traitement de la Syphilis ⁴, monographie que Lomholt⁵ a continuée et élargie dans son ouvrage: « Quecksilber und Bismuth ». Actuellement, on ne lit que rarement des notes ou mémoires ayant trait à la bismuthothérapie. Le sujet est devenu classique, et comme toujours en pareil cas, les syphiligraphes utilisent largement le bismuth, mais on n’en parle presque plus. Pourquoi le ferait-on, puisque les praticiens sont d’accord sur l’efficacité du médicament, et que la plupart des problèmes théoriques se rapportant à la bismuthothérapie ont été étudiés dans leurs moindres détails.