La Rage en Iran

Résumé

En Iran, La Rage est un problème important du fait qu’on enregistre un accroissement annuel des cas de rage chez les animaux sauvages et domestiques dans toutes les provinces mais surtout dans les régions de la mer Caspienne.

Les données statistiques montrent qu’en espace de dix ans le nombre des personnes mordues et traitées contre la rage s’est accru d’année en année. Or, depuis 1982 en sus de ceux déjà existants dans les chefs-lieux, des centres de traitement antirabique ont été organisés et se sont développés dans plusieurs autres villes.

Les chiens et les chats sont les principaux vecteurs de l’homme mais le chien en est l’agent contaminateur le plus fréquent.

Parmi les carnivores sauvages, les loups sont considérés les vecteurs prédominants de cette maladie et le réservoir le plus important de virus rabique.

Dès 1976 nous avons commencé l’application du traitement antirabique avec le vaccin préparé sur Cellules Diploïdes Humaines (CDH).

Ce vaccin s’est révélé inoffensif et très efficace. Le traitement mixte avec le vaccin CDH et de la gammaglobuline humaine spécifique antirabique a protégé contre la rage presque toutes les personnes exposées.

Depuis quelques années, la rage est considérée un peu partout dans le monde comme un problème sérieux non seulement du point de vue de la santé publique, mais aussi du point de vue économique.

Dans les pays du tiers monde la rage humaine est un problème réel et chaque année on enregistre de nombreuses victimes de la rage.

En Iran dont la superficie est de 1648195 km², pour une population d’environ 40000000 habitants, la rage figure depuis l’antiquité parmi les maladies transmissibles à l’homme. De ce fait, la population de ce pays, principalement celle des régions du nord et des régions montagneuses, la connaissent bien.

L’Institut Pasteur de l’Iran a commencé le traitement antirabique en 1923 avec la méthode classique de Pasteur (moëlle désséchée) d’abord et à partir de 1936 on a utilisé le vaccin Fermi puis Semple.