Der Niedergang der Avantgarde: Die Postmoderne

Zusammenfassung

Mit ihren Ausstellungen ohne Bilder und ihren Konzerten des Schweigens hat die zu Ende gehende Avantgarde¹ die Kunst ins Lächerliche gezogen und unwissentlich den postmodernen Eklektizismus vorbereitet: Unter dem Vorwand zu schockieren und umzustürzen sind die Kunstwerke anspruchslos geworden. Die Säulen von Buren erschüttern nicht mehr: Sie zerstreuen, indem sie Gefühle von Irritation oder Zustimmung hervorrufen, die in Wahrheit ebenso vorübergehender Art sind wie auch an Indifferenz grenzen.

»La névrose et VART MODERNE. C’estle titre d’une conférence annoncée dans une université de valseuses de la plage où je passe le mois d’août. Et si je connaissais le Professeur qui va conférencier (sic), je l’inviterais à venir voir de près nos peintres modernes. Il déciderait lui-même si la névrose ou la pathologie a quelque chose à faire avec eux. Il verrait André Derain, Georges Braque, Maurice de Vlaminck, Fernand Léger, presque de géants, superbes de calme et de bon sens dans leurs propos, il verrait Pica-bia, sportman plein de sangfroid, Marcel Duchamp, G. de Chirico; Pierre Roy, Metzinger, Gleizes, Jacques Villon et bien d’autres, esprits ornés, doués de talents, et peut-être ensuite demanderait — il à modifier sinon le titre de sa conférence, du moins ses conclusions.«

Guillaume Apollinaire, Chronique d’art, 1902–1918.