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Part of the book series: Phaenomenologica ((PHAE,volume 221))

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Abstract

Le troisième chapitre se présente comme la première grande discussion ouverte et systématique du phénomène de l’Historique (das Historische) dans les premiers cours de Freiburg. D’un concept opératoire, celui-ci devient un concept thématique, cependant que son passage de l’ombre à la lumière ne le prive nullement de sa vocation à déterminer ce qu’il concerne à l’origine. La séquence précédente se refermait sur l’idée que remonter des manifestations de la vie religieuse à leur forme essentielle – plutôt qu’à leur « essence » – impliquait avant tout d’élucider l’histoire que nous sommes nous-mêmes. Le présent chapitre constitue l’amorce d’une telle élucidation. Celle-ci ne porte donc pas d’abord sur l’historicité de telles ou telles « figures expressives », mais sur l’historicité du « voir » en tant que tel, condition de possibilité d’un regard historique sur la vie religieuse et sur ses phénomènes (GA58, 170, 203).

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Notes

  1. 1.

    L’Historique : nous écrivons en ce début de chapitre le mot avec une majuscule, afin de marquer la substantivation dont il fait l’objet sous la plume de Heidegger, et qui se rapproche par exemple de ce qui se produit avec un autre terminus technicus comme das Hermeneutische. Par la suite, nous écrirons cependant le mot avec une minuscule afin de montrer cette fois à quel point il s’est fondu dans la réflexion. Le déterminant (l’historique) permettra à lui seul d’établir qu’il s’agit du substantif et non de l’adjectif. Cf. sur ce point J.-F. Courtine, « Historicité, philosophie et théologie de l’histoire chez Heidegger », in J. Benoist & F. Merlini (éds.), Après la fin de l’histoire. Temps, monde, historicité, Paris, Vrin, 1998, pp. 203–229, part. p. 203. Par ailleurs, rappelons que, dans les premiers cours de Freiburg, Heidegger ne fait pas encore de différence entre historisch et geschichtlich, das Historische et das Geschichtliche.

  2. 2.

    Auparavant, c’est-à-dire du KNS 1919 au SS 1920, ce concept apparaissait toujours à travers un filtre spécifique représenté, tantôt par un auteur ou un courant en particulier (Dilthey, Spengler, Windelband-Rickert, etc.), tantôt par un problème philosophique (l’a priori, la culture, l’interprétation, etc.).

  3. 3.

    Cf. G. Bauer, Geschichtlichkeit. Wege und Irrwege eines Begriffs, Berlin, Walter de Gruyter, 1963 ; L. v. Renthe-Fink, Geschichtlichkeit. Ihr terminologischer und begrifflicher Ursprung bei Hegel, Haym, Dilthey und Yorck, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 1963 ; H.-G. Gadamer, « Geschichtlichkeit », in RGG 3, col. 1496–1498.

  4. 4.

    Cf. L. Renthe-Fink, « Geschichtlichkeit », in HWPh, p. 405. L’auteur mentionne la Glaubenslehre de Schleiermacher, le System der christliche Lehre de Nitzsch, et la Vorlesung über die Geschichte der Philosophie de Hegel. Notons que, chez ce dernier, le terme apparaît dans une discussion ayant partiellement trait à la nature du Christ, et qu’il est parfois utilisé pour signifier l’essence (Wesen) de l’histoire.

  5. 5.

    J.-C. Gens, « La première répétition de la question de Dilthey par Heidegger (1919–1920) », in M. Heidegger, Les conférences de Cassel, pp. 57–58.

  6. 6.

    Ibid., pp. 57–58.

  7. 7.

    Cité par J.-C. Gens, « La première répétition de la question de Dilthey par Heidegger (1919–1920) », p. 71.

  8. 8.

    Cf. GA59, §§ 6–9. (I) « Mon ami étudie l’histoire » – l’histoire comme « science historique » ; (II) « Il ne comprend pas grand-chose à la philosophie, mais c’est un grand connaisseur de l’histoire » – l’histoire comme somme des réalisations effectives du traitement d’un problème ; (III) « Des tribus et des peuples “sans histoire” » – l’histoire au sens de « tradition » ; (IV) « Historiae vitae magistra » – l’histoire en tant qu’elle enseigne la vie ; (V) « Cet homme a une histoire triste » – l’accent est mis sur l’avoir un passé dans le cadre d’un monde propre ; (VI) « Qu’est-ce encore que cette histoire ? », ou : « Il m’est arrivé une histoire désagréable » – où l’histoire connote un « incident » (Vorkommnis, Vorfall) qui concerne mon monde propre.

  9. 9.

    Crise qu’on peut définir avec Troeltsch (« Die Krisis der Historismus », Die Neue Rundschau, 33, 1–3, 1922, p. 586) comme la « dissolution » soudaine de l’État, du droit, de la morale, de la religion, de l’art, etc. « dans le fleuve du devenir historique ». Crise qui est « profonde crise intérieure de l’époque elle-même », un « problème pratique d’existence, et non un simple problème scientifique » (p. 573).

  10. 10.

    W. Schultz, Philosophie in der veränderten Welt, Pfullingen, Neske, 1972, pp. 492–493.

  11. 11.

    Pour une genèse approfondie, cf. K. Heussi, Die Krisis der Historismus, Tübingen, Mohr-Siebeck, 1932 ; H. Schnädelbach, Geschichtsphilosophie nach Hegel, München/Freiburg, Alber, 1974 ; V. Steenblock, Transformationen des Historismus, München, Fink, 1991.

  12. 12.

    J. A. Barash, Heidegger and the Problem of Historical Meaning, p. 11; trad. fr., pp. 45–46.

  13. 13.

    C. R. Bambach, Dilthey, Heidegger and the Crisis of Historicism, p. 33.

  14. 14.

    W. Windelband, Die Philosophie im deutschen Geistesleben des XIX. Jahrhunderts, Tübingen, Mohr-Siebeck, 1909.

  15. 15.

    Ibid., p. 104.

  16. 16.

    Ibid.

  17. 17.

    Nous parlons bien sûr de cette méthode phénoménologique dont il vient d’être question. Méthode qui, parce qu’elle est motivée par et dans la vie facticielle autant qu’elle s’efforce de comprendre comment elle l’est et de contribuer en retour à l’élucidation de cette vie facticielle, est une instance véritablement historique et capable d’avoir l’historique, c’est-à-dire de l’être, de l’incarner.

  18. 18.

    Cf. S. G. Crowell, Husserl, Heidegger and the Space of Meaning, p. 91.

  19. 19.

    L’adjectif « systématique » ne doit pas choquer. Il est à l’époque synonyme d’urwissenschaftlich et de phänomenologisch. Cf. T. Kisiel, Genesis, p. 110.

  20. 20.

    J.-F. Courtine, « Historicité, philosophie et théologie de l’histoire chez Heidegger », p. 204.

  21. 21.

    C. R. Bambach, Heidegger, Dilthey and the Crisis of Historicism, pp. 58–59.

  22. 22.

    W. Windelband, « Geschichte und Naturwissenschaft » [1894] p. 145.

  23. 23.

    Nous nous attarderons plus loin sur le partage subtil et pour le moins compliqué entre ces trois voies du combat contre l’historique.

  24. 24.

    Il y a des nuances entre la réception badoise – surdéterminée par l’interprétation fichtéenne de Kant centrée sur le primat de la raison pratique – et la réception marburgeoise – plus marquée par l’interprétation hégélienne de la dialectique platonicienne et le tour psychologique qu’il est possible de lui conférer.

  25. 25.

    Le platonisme des néo-kantiens de Marburg est désormais un sujet bien documenté. Cf. K.-H. Lembeck, Platon in Marburg: Platon-Rezeption und Philosophiegeschichtsphilosophie bei Cohen und Natorp, Würzburg, Königshausen & Neumann, 1994 ; A. Laks, « Avant Natorp. L’interprétation des idées platoniciennes chez H. Cohen » et F. Blaise, « Une étape singulière dans l’histoire de l’interprétation du Protagoras : la lecture du dialogue par Paul Natorp », in A. Neschke-Hentschke (éd.), Images de Platon et lectures de ses œuvres. Les interprétations de Platon à travers les siècles, Leuven, Peeters, 1997, resp. pp. 339–361 et pp. 363–380 ; A. Laks, « Platon entre Cohen et Natorp », Cahiers de philosophie politique de l’Université de Caen, 26, 1994, pp. 15–53 ; F. Fronterotta, « L’interprétation néo-kantienne de la théorie platonicienne des idées et son “héritage” philosophique », Revue philosophique de Louvain, 98, 2000, pp. 318–340 ; J. Servois, Paul Natorp et la théorie platonicienne des Idées, Lille, PUS, 2004. De même, le rôle du néo-kantisme dans la lecture heideggerienne de Platon a été analysé dans quelques travaux assez récents et conséquents. Cf. R. Petkovsek, Le statut existential du platonisme. Platon dans l’analytique existentiale de Heidegger, Bern/New York, Peter Lang, 2004 ; M. Brach, Heidegger-Platon: Vom Neukantianismus zur existentiellen Interpretation des Sophistes, Würzburg, Königshausen & Neumann, 1996.

  26. 26.

    H. Cohen, « Platos Ideenlehre und die Mathematik », Rectoratsprogramm der Universität Marburg, Bd. I, 1878, pp. 336–366.

  27. 27.

    Cf. H. Cohen, « Die platonische Ideenlehre, psychologisch entwickelt », Zeitschrift für Völkerpsychologie und Sprachwissenschaft, 4, 1866, pp. 403–464.

  28. 28.

    F. Fronterotta, « L’interprétation néo-kantienne de la théorie platonicienne des idées… », p. 320.

  29. 29.

    H. Cohen, « Platos Ideenlehre und die Mathematik » [1878], p. 362 sq.

  30. 30.

    Ibid., p. 361. Nous ne nous commentons ni le bien-fondé historique de cette identification entre Idée et hypothèse, ni ses implications techniques. Ces deux aspects ont été fort bien développés par K.-H. Lembeck dans Platon in Marburg, pp. 94–100.

  31. 31.

    Ibid., p. 365 sq.

  32. 32.

    P. Natorp, Platos Ideenlehre [1903], par ex. pp. 154–155 et p. 410 sq.

  33. 33.

    Ibid., p. v.

  34. 34.

    Ibid., pp. 28–41 et pp. 215–235.

  35. 35.

    Cf. P. Natorp, « Zu Cohens Logik » [1902], in H. Holzhey (Hg.), Cohen und Natorp, Bd. II, Basel/Stuttgart, Schwabe,1986, p. 17.

  36. 36.

    Peut-être doit-on remercier Natorp d’avoir favorisé le passage « d’une exposition métaphysique de l’historique, qui reste tournée vers l’objet, à une exposition transcendantale, qui se désintéresse du contenu objectif de la connaissance pour se concentrer sur la logique de sa progression » (F. Fronterotta, « L’interprétation néo-kantienne de la théorie platonicienne des idées… », pp. 328–329). Mais si la séparation d’avec le plus simple historicisme est au prix d’une logicisation de l’historique, elle n’a finalement qu’une portée très limitée. Il est même légitime de se demander si elle n’est pas plus néfaste que ce à quoi elle se substitue.

  37. 37.

    Cf. R. Petkovsek, Le statut existential du platonisme, pp. 80–81.

  38. 38.

    P. Natorp, Platos Ideenlehre [1903], p. 36 et p. 145.

  39. 39.

    K.-H. Lembeck, Platon in Marburg, p. 351.

  40. 40.

    Ibid., pp. 352–354.

  41. 41.

    Nachlass Natorp, Universität Marburg, Hs 831, B 13 ; cité par K.-H. Lembeck, Platon in Marburg, p. 352.

  42. 42.

    P. Natorp, « Über Philosophie, Geschichte und Philosophie der Geschichte », Historische Zeitschrift, 100, 1908, pp. 564–584.

  43. 43.

    Ibid., p. 577.

  44. 44.

    Cf. K.-H. Lembeck, Platon in Marburg, pp. 392–393 (cours non publié, Nachlass, Hs 831 B 6).

  45. 45.

    Cf. NB ; HRB, p. 18 : « Ce que vous avez dit un jour de Natorp : que vous étiez les meilleurs amis mais néanmoins les plus vifs adversaires, je voudrais en quelque sorte le reprendre à mon compte ».

  46. 46.

    G. Simmel, Die Probleme der Geschichtsphilosophie. Eine erkenntnistheoretische Studie, Leipzig, Duncker & Humblot, 1892, zweite, völlig veränderte Auflage 1905, erweiterte Auflage 1907. Nous citons l’édition de 1905.

  47. 47.

    Ibid., p. 3.

  48. 48.

    Ibid.

  49. 49.

    Les premiers cours de Freiburg suggèrent assez souvent cela dans les contextes les plus divers. Voir par exemple GA58, pp. 9–10, 155, 160, 253, et GA59, p. 15 et 77.

  50. 50.

    G. Simmel, Die Probleme der Geschichtsphilosophie [1905], p. 2.

  51. 51.

    Ibid., p. 6 et p. 9.

  52. 52.

    Ibid., p. 26.

  53. 53.

    Ibid., p. 27.

  54. 54.

    Ibid., pp. 27–30.

  55. 55.

    Ibid., p. 42.

  56. 56.

    Ibid., p. 43.

  57. 57.

    Ibid., p. 52.

  58. 58.

    Ibid., p. 56.

  59. 59.

    Ibid.

  60. 60.

    Ibid., p. 62 (entre autres exemples).

  61. 61.

    E. Meyer, Zur Theorie und Methodik der Geschichte: geschichtsphilosophische Untersuchung, Halle a. d. S., Niemeyer, 1902, p. 25.

  62. 62.

    Ibid., p. 35.

  63. 63.

    Ibid., pp. 36–37.

  64. 64.

    L’étude de Meyer date de 1902 et les Probleme de Simmel de 1892. Pour ces derniers, Heidegger utilise néanmoins l’édition de 1905, entièrement refondue.

  65. 65.

    E. Meyer, Zur Theorie und Methodik der Geschichte [1902], p. 37–38.

  66. 66.

    G. Simmel, Die Probleme der Geschichtsphilosophie [1905], p. 118.

  67. 67.

    Ibid.

  68. 68.

    G. Simmel, Die Probleme der Geschichtsphilosophie [1905], part. pp. 121–127.

  69. 69.

    Ibid., pp. 125–126.

  70. 70.

    Ibid., part. pp. 131–135.

  71. 71.

    Ibid., p. 135.

  72. 72.

    Cf. GA59, pp. 16–18, p. 130, pp. 176–178 ; GA60, pp. 31–54 ; GA61, p. 75 ; GA63, pp. 39–40.

  73. 73.

    Heidegger déplore que Simmel ait qualifié le livre de Spengler « de philosophie de l’histoire la plus importante depuis Hegel » (GA59, p. 17).

  74. 74.

    Cf. F. Gogarten, « Zwischen den Zeiten », Die Christliche Welt, 34, 1920, col. 374–378.

  75. 75.

    Cf. H. Rickert, Die Grenzen [1921], p. 478.

  76. 76.

    J. A. Barash, Martin Heidegger and the Problem of Historical Meaning, pp. 116–117 ; trad. fr., p. 162.

  77. 77.

    Cf. O. Spengler, Der Untergang des Abendlandes. Umrisse einer Morphologie der Weltgeschichte [1918], München, Beck, 11–141920 (unveränderte Aufl.), p. 514.

  78. 78.

    Ibid., p. 135.

  79. 79.

    Ibid., pp. 135–136.

  80. 80.

    Ibid., p. 136.

  81. 81.

    Ibid., p. 21.

  82. 82.

    Ibid., p. 24.

  83. 83.

    Ibid., p. 74 et p. 133 sq.

  84. 84.

    Ibid., p. 3.

  85. 85.

    J. A. Barash, Heidegger and the Problem of Historical Meaning, p. 117 ; trad. fr., p. 162.

  86. 86.

    Lettre de Spengler à Manfred Schröter datée du 6 janvier 1919, citée dans F. Boterman, Oswald Spengler und sein Untergang des Abendlandes, Köln, SH, 2000, pp. 83–84.

  87. 87.

    G. Merlio, Oswald Spengler: témoin de son temps, t. 1, Stuttgart, Heinz, 1982, pp. 119–120.

  88. 88.

    Cf. O. Spengler, Der Untergang des Abendlandes [1918], pp. 150–152.

  89. 89.

    Ibid., p. 143 sq. et p. 597.

  90. 90.

    Ibid., pp. 23–27.

  91. 91.

    Le Volksgeist du Romantisme, le vitalisme de Driesch, la Geistesgeschichte post-diltheyenne, etc.

  92. 92.

    O. Spengler, Der Untergang des Abendlandes [1918], p. 79.

  93. 93.

    P. Natorp, Deutscher Weltberuf, Bd. I, Die Weltalter des Geistes, Jena, Friedrichs, 1918.

  94. 94.

    Ibid., p. 1.

  95. 95.

    Ibid., p. 3.

  96. 96.

    H. Rickert, Die Philosophie des Lebens. Darstellung und Kritik der philosophischen Modeströmungen unserer Zeit, Tübingen, Mohr-Siebeck, 1920.

  97. 97.

    Ibid., p. 32.

  98. 98.

    Ibid., p. 3.

  99. 99.

    Ibid., p. 32.

  100. 100.

    Cf. G. Merlio, Oswald Spengler, t. 1, p. 134.

  101. 101.

    O. Spengler, Der Untergang des Abendlandes [1918], p. 3.

  102. 102.

    Ibid., pp. 3–4.

  103. 103.

    W. Windelband, « Geschichte und Naturwissenschaft » [1894], p. 144.

  104. 104.

    Ibid., p. 144.

  105. 105.

    Ibid., p. 145.

  106. 106.

    Ibid., p. 148.

  107. 107.

    Ibid., p. 149.

  108. 108.

    Ibid., pp. 156–157. Nous soulignons.

  109. 109.

    Ibid., pp. 156–157. Nous soulignons.

  110. 110.

    Ibid., p. 157.

  111. 111.

    Cf. M. Weber, « Die “Objektivität” sozialwissenschaftler und sozialpolitscher Erkenntnis », Archiv für Sozialwissenschaft und Sozialpolitik, 19, 1, 1904, pp. 22–87 ; repris in M. Weber, Gesammelte Aufsätze zur Wissenschaftslehre [GAW], Tübingen, Mohr-Siebeck, 1922.

  112. 112.

    M. Weber, « Die “Objektivität”… » [1904] (in GAW), p. 191.

  113. 113.

    Ibid., p. 192, p. 200.

  114. 114.

    Ibid., p. 190.

  115. 115.

    Cf. G. Merlio, Oswald Spengler, t. 1, p. 154.

  116. 116.

    O. Spengler, Der Untergang des Abendlandes [1918], p. 163.

  117. 117.

    P. Natorp, « Kant und die Marburger Schuler », Kant-Studien, 17, 1912, pp. 193–221, ici p. 199. Natorp se propose alors d’orienter la réflexion kantienne dans une direction déterminée : la chose en soi n’est pas un « X » indépendant de l’esprit mais plutôt un « X » nécessairement impliqué dans le fait de la science et de son projet

  118. 118.

    P. Natorp, Platos Ideenlehre [1903], p. 235 ; cité par J. Servois, Paul Natorp, p. 20.

  119. 119.

    Ce sera le « mérite » de Kant et de Natorp de se séparer de cette conception des concepts-limites comme images et d’en faire de purs procédés logiques.

  120. 120.

    Cf. W. Michaelis, « μιμέoμαι », in ThWNT, pp. 661–678, part. p. 663.

  121. 121.

    M.-L. Gill, « Models in Plato’s Sophist and Statesman », Journal of the International Plato Society, 6, 2006, p. 1.

  122. 122.

    L. Brisson & J.-F. Pradeau, Dictionnaire Platon, Paris, Ellipses, 2007, p. 113.

  123. 123.

    Cf. P. Natorp, Platos Ideenlehre [1903], p. 98, voir aussi p. 45 et p. 341.

  124. 124.

    Cf. P. Natorp, Platos Ideenlehre [1903], chapitres xi et xii, respectivement pp. 366–399 et pp. 399–436. Sur la question du chorismos, voir en particulier p. 420 sq. Sur l’opposition à Aristote quant ce point, voir p. 151 sq.

  125. 125.

    F. Fronterotta, « L’interprétation néo-kantienne… », pp. 324–325.

  126. 126.

    P. Natorp, Platos Ideenlehre [1903], p. 151.

  127. 127.

    P. Natorp, Platos Ideenlehre [1903], p. 151.

  128. 128.

    Cf. O. Spengler, Der Untergang des Abendlandes [1918], p. 63.

  129. 129.

    Ibid.

  130. 130.

    Ibid.

  131. 131.

    Ibid., pp. 63–64.

  132. 132.

    Ibid., p. 171.

  133. 133.

    K. Joël, « Die Philosophie in Spenglers Untergang des Abendlandes », Logos, 9, 2, 1920–1921, pp. 135–170, ici p. 140.

  134. 134.

    W. Windelband, « Die Erneuerung des Hegelianismus » [1910], p. 274.

  135. 135.

    J. A. Barash, Heidegger and the Problem of Historical Meaning, p. 123 ; trad. fr., pp. 170–171.

  136. 136.

    Cf. P. Natorp, Platos Ideenlehre [1903], p. 146.

  137. 137.

    Ibid., p. 62.

  138. 138.

    Ibid., p. 159.

  139. 139.

    Ibid.

  140. 140.

    Cf. H. Rickert, « Vom Begriff der Philosophie », Logos, 1, 1910–1911, pp. 1–34.

  141. 141.

    Ibid., p. 17.

  142. 142.

    Ibid.

  143. 143.

    Ibid.

  144. 144.

    Ibid.

  145. 145.

    Ibid., p. 19.

  146. 146.

    Ibid.

  147. 147.

    Ibid., p. 22.

  148. 148.

    Ibid., p. 26.

  149. 149.

    Ibid.

  150. 150.

    Ibid.

  151. 151.

    E. Spranger, « Rickerts System », Logos, 12, 1923–1924, p. 198. C’est Heidegger qui souligne.

  152. 152.

    Ibid., pp. 149–150.

  153. 153.

    Ibid., p. 150.

  154. 154.

    Ibid.

  155. 155.

    Ibid.

  156. 156.

    O. Spengler, Der Untergang des Abendlandes [1918], p. 150.

  157. 157.

    Ibid., pp. 150–151, voir aussi p. 101.

  158. 158.

    Gadamer ne le précisant pas, indiquons que les trois citations renvoient à G. Simmel, Lebensanschauung. Vier metaphysische Kapitel, München/Leipzig, Duncker & Humblot, 1918, resp. p. 11, p. 14 et p. 27.

  159. 159.

    G. Simmel, Lebensanschauung. Vier metaphysische Kapitel [1918], pp. 1–27.

  160. 160.

    Ibid., pp. 27–98.

  161. 161.

    Cela se confirme plus loin : Heidegger énumère les noms de Simmel, Bergson et James et les fait suivre de la formule cursive : « intuition de la vie – “développement créateur” » (GA58, p. 10).

  162. 162.

    G. Simmel, Lebensanschauung. Vier metaphysische Kapitel [1918], p. 2 sq.

  163. 163.

    Ibid., p. 2.

  164. 164.

    Ibid., p. 26.

  165. 165.

    Ibid., pp. 20–23. Cf. GA60, p. 336.

  166. 166.

    Ibid., p. 23–25.

  167. 167.

    En totale opposition avec ce qu’explique Simmel. Cf. Lebensanschauung [1918], pp. 23–24.

  168. 168.

    Ibid., p. 27.

  169. 169.

    Ibid., p. 5. Le biologiste en question n’est pas nommé.

  170. 170.

    Ibid., p. 28. C’est très précisément la page à laquelle renvoie Heidegger. Cf. GA60, p. 50.

  171. 171.

    Ibid., p. 29.

  172. 172.

    Ibid.

  173. 173.

    Ibid., p. 33.

  174. 174.

    Ibid., p. 34.

  175. 175.

    Ibid., pp. 34–35.

  176. 176.

    Ibid., pp. 37–38.

  177. 177.

    Ibid., p. 38.

  178. 178.

    Ibid.

  179. 179.

    Cf. H. Rickert, Die Philosophie des Lebens [1920].

  180. 180.

    H. Rickert, Die Grenzen [1913], p. 274.

  181. 181.

    Ibid., pp. 274–275.

  182. 182.

    Ibid., p. 275.

  183. 183.

    Ibid.

  184. 184.

    Ibid., p. 300.

  185. 185.

    Ibid., p. 309.

  186. 186.

    Ibid., p. 311.

  187. 187.

    Ibid.

  188. 188.

    Ibid., p. 332.

  189. 189.

    En 1913, Heidegger écrit à Rickert : « Je me consacre depuis quelques semaines à la deuxième édition de votre Grenzen ; à côté du contenu en lui-même, il est surtout intéressant de voir avec quelle netteté et quelle force d’impact, en comparaison avec la première édition, vous faîtes partout ressortir l’élément logique » (HRB, p. 13).

  190. 190.

    Cf. J. Greisch, L’Arbre de vie et l’Arbre du savoir, p. 121.

  191. 191.

    H. Rickert, « Zwei Wege der Erkenntnistheorie », Kant-Studien, 14, 1909, p. 203 ; trad. fr., p. 140.

  192. 192.

    Cf. G. Frege, Kleine Schriften, I. Angelelli (Hg.), Hildesheim, Olms, 1967, 21990, p. 146. Husserl semble y faire allusion dans les LU. Cf. HUA XIX-2, p. 3.

  193. 193.

    K. Löwith, Weltgeschichte und Heilsgeschehen, in Sämtliche Schriften, Bd. II, Stuttgart, Metzler, 1983, p. 12.

  194. 194.

    Ibid., p. 15.

  195. 195.

    Cf. J.-M. Tétaz, « La philosophie de l’histoire repose-t-elle sur des matrices théologiques ? À propos d’une thèse célèbre de Karl Löwith », in A. Escudier & L. Martin (éds.), Histoires universelles et philosophies de l’histoire, Paris, PUSPO, à paraître.

  196. 196.

    K. Löwith, Weltgeschichte und Heilsgeschehen, in Sämtliche Schriften, Bd. II, p. 15.

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Camilleri, S. (2017). APPROCHE DE L’HISTORIQUE. In: Heidegger et les grandes lignes dʼune phénoménologie herméneutique du christianisme primitif. Phaenomenologica, vol 221. Springer, Cham. https://doi.org/10.1007/978-3-319-45198-5_3

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