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The Return of Campanella: La Forge versus Cureau de la Chambre

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Abstract

In his Traité de l’esprit de l’homme, Louis de La Forge argues that everything that can be observed in a living body can be explained without resorting to any form of knowledge. La Forge’s target, never explicitly mentioned, is Marin Cureau de La Chambre, who in his work as a whole had developed the thesis that animals act through the presence of a form of knowledge that is different from that of the intellect and that can be attributed to the body. In claiming the necessity of a form of knowledge in organic events, Cureau was answering to a problem raised by Campanella in his De sensu rerum. La Forge’s contention that no knowledge is required to explain nature is addressed against the permanence of Renaissance vitalism in the name of the original inspiration of Cartesian new science.

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Notes

  1. 1.

    The principle was formulated for the first time in 1663 in the Disputatio physica 3, in Geulincx (1965–1968), II, 502–503. Geulincx takes up the principle again in Ethica, First Treatise, in Geulincx (1965–1968), III, 30–37, in Annotationes, ibid., III, 203–222, in Metaphysica vera, ibid., II, 147–157. I have sought to demonstrate the origin of the principle Quod nescis and its radical opposition to Cartesian philosophy in Scribano (2011).

  2. 2.

    On the text of L’Homme see Meschini (2011), 165–204.

  3. 3.

    Claude Clerselier, in Descartes (1664) Préface, in fine. I quote from La Forge (1999), 52: “Comme la grande ressemblance qui est entre les hommes et les bestes, soit dans la conformité de leurs corps, soit dans la conformité de leurs actions, est cause que l’on croit qu’elles agissent par un principe interieur en quelque façon semblable au nostre, c’est à dire, par une Ame qui sent et qui connoist, il me semble que pour combattre ce prejugé […] un des plus puissants moyens est de faire voire que la pluspart des choses mesmes qui se font en nous, se font sans le ministere de l’ame, et ne sont point connu par elle […] et partant qu’elles ne laisseroient pas de se faire, quand il n’y auroit en nous aucun principe connoissant […].”

  4. 4.

    La Forge (1666), in La Forge (1974), 120: “L’on ne sçauroit […] sans contradiction attribuer aucune Pensée au Corps, ni aucune Estendüe à L’Esprit.”

  5. 5.

    Ibid.: “nos parties adverses disent trois choses. La premiere, que la connoissance sensitive qu’ils attribuent à quelques corps est d’un genre tout à fait different de celle de l’entendement; La seconde, que sans cette connoissance les actions des brutes ne sçauroient s’expliquer, et partant qu’il faut reconnoistre, ou que les Corps sont capables de quelques pensées, ou establir une Intelligence pour la conduite de chaque animal; La troisième, que suivant nostre opinion, les Corps ne seroient pas seulement privez de la pensée, mais encore de la vie, puis qu’elle se rencontre aussi dans les substances Spirituelles.”

  6. 6.

    R. Descartes Meditationes de prima philosophia, in Descartes, AT, VII, 81: “Docet etiam natura, per istos sensus doloris, famis, sitis etc., me non tantum adesse meo corpori ut nauta adest navigio […].” See Manzini (2003).

  7. 7.

    La Forge (1974), 122: “Seroit-ce assez […]pour expliquer le mouvement d’un vaisseau qui seroit porté tantost en Syrie, et tantost en Affrique, de dire que le Pilote qui est dedans a dessein d’y aller, et qu’il a connoissance de la route qu’il doit tenir, ne faudroit-il pas outre cela qu’il sçeust parfaitement bien l’usage de tous les instruments du Vaisseau, et qu’il eust l’adresse de s’en bien servir pour agir en vray Pilote et le pouvoir bien conduire; et si par malheur il ignoroit ces choses, ne seroit-on pas obligé de reconnoistre une autre cause du mouvement du Vaisseau, que le seul dessein du Pilote et la connoissance qu’il auroit des chemins si l’on voyoit qu’il suivit fort bien la route?”

  8. 8.

    Ibid.

  9. 9.

    Ibid., 223: “Et enfin, ce n’est pas simplement en voulant mouvoir les diverses parties de son Vaisseau qu’il (le Pilote) a la puissance de le faire avancer, et d’en changer la situation; mais c’est par une connoissance distincte qu’il a des instrumens dont il se doit servir, et par l’employ qu’il en fait; au lieu que l’Esprit de l’Homme n’a de sa nature aucune connoissance des moyens necessaires pour mouvoir son corps; et quand mesme il l’auroit, elle luy seroit inutile; la seule Volonté qu’il en a estant suffisante pour cét effet.”

  10. 10.

    Ibid.: “Vous pouvez voir de cecy que les Mechaniques et l’Anatonie, dont la science est tres-utile pour connoistre comment le Corps a la puissance de se mouvoir, sont tres-inutiles pour concevoir comment la pensée de l’Homme a le pouvoir de le faire; et qu’ainsi c’est une chose non seulement inutile, mais mesme ridicule, de vouloir expliquer par elle le mouvement des membres des Bestes.”

  11. 11.

    Sandrine Roux maintains that Descartes’ own rejection of the paragon of the captain and his ship already implies the rejection of knowledge as a condition of causality in voluntary movements. See Roux (2015).

  12. 12.

    Chanet (1643), 64–92.

  13. 13.

    Cureau de La Chambre (1645b) appended to Cureau de La Chambre (1645a). Chanet replied with Chanet (1646). Cureau responded in turn with Cureau de La Chambre (1647).

  14. 14.

    Cureau de La Chambre (1989b), 323: “[…] l’imagination est au rang des choses materielles”; Cureau de La Chambre (1989a), 214: “[…] l’Entendement est une puissance separée de la Matiere […] et […] elle est differente de l’Imagination qui est dans l’ordre des choses materielles.”

  15. 15.

    Cureau de La Chambre (1664), 173–176: “les actions de l’Ame Vegetative tombent sous la question de l’Instinct […] on donne ce nom-là aux actions qui se font par une obscure et secrette Connoissance […]. Or puisque cette cause est commune à toutes [les choses], il est certain que si nous la pouvons connoistre en quelqu’une, ce sera la mesme qui fera agir toutes les autres; et nommément la Vegetative qui est celle qui nous occupe maintenant. Cherchons-la donc dans les Animaux, c’est-à-dire, dans l’Ame Sensitive où il semble qu’elle est plus manifeste, et où l’on en a fait de plus exactes et de plus frequentes observations.” Italics mine. See also, 160: “[…] il faut presupposer qu’il y a une Connoissance dans l’Homme, où les Sens ni la Raison n’ont point de part, et qui se remarque principalement dans la faculté Vegetative. Car il est impossible de considerer tant de diverses actions qu’elle fait, et l’ordre et les mesures qu’elle y garde, qu’on ne soit contraint d’avouër qu’il y a quelque connoissance qui regle et qui conduit une si belle oeconomie. Quand il n’y auroit que ce qui se passe dans la premiere conformation du corps, où le nombre, la figure et la situation des parties sont si justes et si regulieres; cela ne seroit-il pas capable de persuader que la cause qui en a la direction, est bien sçavante, et qu’elle fait les choses avec plus de connoissance, que la raison mesme ne pourroit faire, quand elle s’en voudroit mesler toute seule?” For the knowledge that regulates the life of the plants, see 216. Initially inanimate things are compared to vegetables and animals (ibid., 174–175), but later Cureau concludes that the inanimate bodies have only the “ombre de la Connoissace” rather than true knowledge since, unlike living things, they are passive, 217. See also, 222 ff.

  16. 16.

    See Cureau de La Chambre (1647), chap. 2, Que la perfection des choses est commencée dans celles qui leur sont inferieures, 45 ff.

  17. 17.

    Cureau de La Chambre (1664), 163–164: “Tout le monde voit et admire la sage conduite de cette Faculté (vegetative), et il n’y a personne qui n’advouë qu’elle agit avec un ordre et une justesse merveilleuse qui marque une grande Connoissance. Ce n’est donc pas en cela que consiste la difficulté, c’est de savoir si cette Connoissance est un effect de la Faculté Vegetative, ou si elle part d’une plus noble cause. De la rapporter à la Vegetative il n’y a point d’apparence, puisque personne ne l’a mise au rang des Facultez connoissantes. […] De façon qu’il faudroit en ce cas recourir à une Cause exterieure et intelligente qui poussast toutes ces choses à faire leurs actions, et qui y mist la regle et la justesse que l’ont y remarque.”

  18. 18.

    Ibid., 217: “tout ce qui est vivant connoist, et […] tout ce qui connoist est vivant.” The argument that La Forge is referring to, whereby life belongs in the first place to a spiritual soul, may perhaps be derived from this passage, 167: “En effet ce sont actions vitales qui font partie de la vie, et toutes les actions de vie doivent estre produites par un principe de vie: or il n’y a point d’autre principe de vie que l’Ame mesme, et par consequent c’est elle seule qui les fait.”

  19. 19.

    Indeed Book V of the Système de l’âme is entitled De l’Extension, Des Parties, De la Figure et de la Grandeur de l’Ame.

  20. 20.

    La Forge (1974), 121. La Forge assumes an agnostic attitude as regards the soul of animals. The question that can be answered is not whether or not animals possess a soul, but whether a certain animal behaviour requires a spiritual and knowing soul in order to be produced, which La Forge emphatically denies, ibid. Here La Forge aligns himself with the agnostic position adopted by Descartes in the letter to Henry More of 5 February 1649, in AT V, 276–77.

  21. 21.

    La Forge (1974), 124.

  22. 22.

    Ibid., Chap. 6: “Autre preuve contre ceux qui ne reçoivent que des substances corporelles.”

  23. 23.

    Ibid., 127: “De dire que la Pensée constitue l’essence du Corps, ou qu’elle en soit une suite, on ne le peut sans attribuer la connaissance à tous les corps, ainsi que faisoit Campanella: mais comme personne de bon sens ne suit cette opinion, je ne m’amuse pas aussi à la refuter.”

  24. 24.

    Cureau had been in contact with Campanella on the question of the flooding of the Nile. See Judicium C.V. Thomae Campanellae De Causa Inundationis Nili allata in Cureau de La Chambre (1665), 199–212, concerning Cureau de La Chambre (1634). See Firpo (1947), 126–133, and Darmon (1985), 27–29. The direct relations between the two are documented by two passages in letters from Campanella to Pierre Séguier, dated 13 September 1636 and 16 February 1637, that is at the time that Campanella was publishing the second and third editions of De sensu rerum, dedicated to Cardinal Richelieu . See Campanella, Lettere (2010), 467 and 645–646. The first edition of De sensu rerum dated to 1620. See the introduction by G. Ernst to Campanella (2007). I should like to thank Germana Ernst for having informed me about the relevant passages in Campanella’s letters.

  25. 25.

    Campanella (1637), book II, chaps. 7 and 8. On Campanella’s thesis about sensibility and conscience, in relation with Descartes’ thought, see Paganini (2008), 126–169.

  26. 26.

    Ibid., 11: “At plurimi Deo tribuunt huiusmodi actus, qui intrinsece in rebus operatur […] Ego vero respondeo, praedictas opiniones omnes aut perperam declarari, aut errorem continere. Si enim omnia opera Dei perfecta sunt […] fateri oportet, eas rebus vires ab eo largitas esse, quae ipsarum conservationi sufficiant. Quoniam vero nulla facultas tam necessaria est in tanta rerum varietate, quam cognocendi similia, quibus servamur, et contraria, quibus destruimur, necesse est hanc sentiendi vim innatam esse rebus cunctis.”

  27. 27.

    Cureau de La Chambre (1664), 164–5: “Neantmoins il y en a d’autres qui ne peuvent approuver cette opinion. Car quoy qu’elle soit appuyée sur la Bonté et sur la Providence de Dieu … ils croyent qu’elles est injurieuse à sa Toute-puissance et à sa Sagesse, qui a deû donner à ses ouvrages toute la perfection qui leur estoit convenable. De sorte que chaque chose estant parfaite quand elle a la vertu de faire les actions qui luy sont propres; il estoit de la gloire du Createur de luy donner cette vertu, et de ne la rendre pas inutile en faisant de luy-mesme l’action qu’elle doit produire.”

  28. 28.

    Petit (1660).

  29. 29.

    Cureau de La Chambre (1989b), 344–346.

  30. 30.

    Petit (1660), 153: “Eadem enim imaginatio, quae in cerebro imperat, in membris exequitur, postquam imperij species per spiritus animales propagata, ad ipsam pervenit. Exempli causa, libet nunc exarare has literas, eodem ipso momento scriptionis species ad eos manus nervos pervenit, qui ad eam actionem comparati sunt, simul quae iis nervis inest imaginatio per speciem acceptam, quid velim, cognoscit: cognitoque consilio spiritus musculis digitorum contentos ciet iis motibus, qui ad exarandas has vel illas literas pertinent.”

  31. 31.

    Cureau de La Chambre (1664), 489–491.

  32. 32.

    Ibid., 468: “Je ne veux pas perdre le temps à refuter une opinion qui s’est introduite depuis peu sur ce sujet, parce qu’elle est contraire à l’experience, et n’est pas mesme concevable. Car elle veut que la Glande qui est au milieu du Cerveau se meuve incessament […].”

  33. 33.

    Ibid., 208.

  34. 34.

    Ibid., 209–210: “Il ne faut que remarquer l’irritation que la malignité des humeurs donne à la Nature en toutes les parties; les efforts et les mouvemens qu’elle leur fait faire pour chasser ce qui les incommode, comme sont les palpitations, les changemens de pouls, les vomissemens, les diarrhées et mille autres semblables qui se font à l’insceu du Cerveau et de la Faculté Sensitive. Car tout cela montre que la Nature est irritée: et il n’y a rien de si commun en la bouche des Medecins, que cette façon de parler; mais elle ne put estre irritée qu’elle ne sente, et qu’elle ne connoisse ce qui l’offense.” Italics mine.

  35. 35.

    Campanella (1637), book II, chap. XIII, 58: “Ossa, pilos, nervos, sanguinem et spiritum, omnes sentire contra Aristotelem.”

  36. 36.

    On Thomas Bartholin see Porter (1963), 99–125. A thorough review of the editions of Bartholin’s Anatomia reformata between 1641 and 1674 is to be found in Meschini (1998), 75–80. See also Trevisani (1992), 223.

  37. 37.

    Franco A. Meschini has convincingly argued that the target of the Discours sur l’anatomie du cerveau was not only Descartes but also – or more importantly – La Forge’s notes to L’Homme. See Meschini (1998), 85–98.

  38. 38.

    A list of those who probably attended Steno’s famous lecture is to be found in Meschini (1998), 22–23. It is probable that writers close to Descartes such as Géraud de Cordemoy, Jaques Rohault and Claude Clerselier were also present.

  39. 39.

    Bartholinus (1673), 477: “P. Petitus non cerebrum tantum imaginationis esse sedem, sed eandem in omnes corporis nervos continuari liberaliter concedit. Non multum dissimilis est Stenonius, cui animales operationes omnes non soli cerebro, sed spinali quoque medullae, tanquam primae scaturigini, adscribuntur.”

  40. 40.

    La Forge (1999), 308. In the Traité, La Forge was to insist on the central role of the brain in sensing, seeking to explain the error of those who denied it. See La Forge (1974), 221. The pineal gland’s movements causing sensations in the mind do not allow us to grasp their true causes, i.e. movements of the brain, “mais elles nous representent l’action de l’objet, ou comme dans l’objet mesme, et hors du corps, ou du moins dans l’extremité de quelqu’un de nos Membres.” Perceiving sensations in their remote origin (which would be ineffective if they did not reach the brain) is at the origin of the error that ascribes a sensitive faculty to the parts of our body: “nous avons attribué la faculté de sentir aux parties de nostre Corps, ou du moins nous avons cru que l’Ame l’exerçoit dans les organes exterieurs, dautant que les pensées des Sens nous representent l’action des objets, comme dans nos Membres exterieurs, et non pas comme dans le cerveau.”

  41. 41.

    Campanella (1637), 95: “Admiror equidem hominem tanto praeditum ingenio, animamque eius regentem corpus, nec tamen ipsam scire, qua ratione regat. Fiunt intra nos tot concoctiones, separationes, aggregationes, nutrificationes, assimilationes, nec tamen intelligere possumus, quomodo fiunt; et quidem nos ipsi, qui animae sumus, hos actus operamur, nec tamen nostra opera, nec operationes nostras scimus.”

  42. 42.

    Cureau de La Chambre (1664), 488: “Car c’est une chose merveilleuse que l’Ame ne sçait point qu’elle ait des muscles, ni combien elle en a, ni quel usage ils peuvent avoir; et neantmoins quand elle veut remüer un membre, de plusieurs dont il est composé et qui font de mouvemens contraires, elle choisit si justement ceux qui sont propres à l’action qu’elle veut faire, qu’elle ne prend jamais l’un pour l’autre.”

  43. 43.

    Petit (1660), 153–155: “Porro id praestare non est cujuslibet notionis, sed ejus tantum, quae practica est, hoc est, induta circumstantiis boni, vel mali, item loci, temporis, aliisque ejusmodi, quibus ad agendum determinamur. […] Atque haec sufficit cognitio ad moderandos partium motus: neque enim necesse est comprehensas haberi imaginatione omnes movendi rationes, et qui ad quosque motus musculi faciant. Quotusquisque enim novit musculorum usus et differentias, aut qua ratione membra moveantur? Sufficit, id quod agendum est, finem inquam non ignorari: mox enim conjuncti imaginationi spiritus moventur, ut unicuique functioni consentaneum est.”

  44. 44.

    Cureau de La Chambre (1989b), 344–346.

  45. 45.

    Cureau de La Chambre (1664), 493: “[…] il en est comme d’un Homme qui jouë du Clavessin: il connoist bien les accords qu’il veut faire, et sçait les touches qu’il doit abattre; mais il ne void et ne connoist point les sautereaux qui remüent les chordes; quoy que les touches qu’il a abatuës, fassent mouvoir les sautereaux. L’Imagination sçait aussi les mouvemens qu’il faut donner aux membres; les Images qu’elle forme sont les touches qui esbranlent les Images naturelles qui sont dans les Muscles; et les Muscles sont comme les sautereaux qui font le mouvement des membres.”

  46. 46.

    La Forge (1974), 122, see note 7. Malebranche too took up a stance opposed to Cureau’s thesis, claiming that there is no knowledge inferior to the scientific and hence no instinctive knowledge. See Malebranche (1972), 24.

  47. 47.

    On La Forge’s occasionalism see Bardout (2002) and Nadler (2011), 104–114.

  48. 48.

    Descartes, (1662), 8r: “Tantam autem affinitatem Nobis cum Bestiis non intercedere, neque etiam illas tantae dignitatis esse constabit, uti existimo, si probatum fuerit, Cognitionem, qua aguntur bestiae, non illarum esse, sed ipsius Authoris Naturae, cujus sapientiam omnes creaturae celebrant: juxta decantatum illud: Opus naturae est opus intelligentiae. Secundum hanc providentiam gravia deorsum, levia sursum feruntur: totumque hujus Mundi horologium tam ordinate circumagitur. Haec Tulipa, licet omni propria cognitione destituta, folia sua matutino Soli explicat, quae, ne à nocturno frigore semini fiat injuria, vesperi colligit, atque constringit.”

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I would like to thank Matteo Favaretti Camposampiero for his careful reading and insightful remarks.

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Correspondence to Emanuela Scribano .

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Scribano, E. (2016). The Return of Campanella: La Forge versus Cureau de la Chambre. In: Muratori, C., Paganini, G. (eds) Early Modern Philosophers and the Renaissance Legacy. International Archives of the History of Ideas Archives internationales d'histoire des idées, vol 220. Springer, Cham. https://doi.org/10.1007/978-3-319-32604-7_10

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