Résumé
Nous avons observé de plus près deux civilisations différentes datant du dernier millénaire avant l’ère commune, la Chine et la Grèce, car l’une comme l’autre a vu naître une science de la nature qui est à nouveau à considérer comme une condition nécessaire à la formation d’une médecine à partir d’un art de soigner exercé depuis longtemps déjà. Pour le répéter à nouveau, une des conditions préalables à la naissance d’une science de la nature est la certitude, présente tout du moins chez une partie de la population, que la nature suit un ordre, que les processus naturels sont réguliers et suivent donc des lois. Cette prise de connaissance de la nature, c’est une hypothèse, ne peut être déclenchée par la nature elle-même; elle naît sous l’impulsion d’éléments déclencheurs issus d’un terrain observable, l’existence humaine, c’est-à-dire après tout, le terrain des activités entre les Hommes, y compris l’expérience de l’état de souverain et celui de sujet.
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Unschuld, P.U. (2012). L’individu et l’ensemble. In: Approches occidentales et orientales de la guérison. « Médecines D’Asie — Savoirs & Pratiques ». Springer, Paris. https://doi.org/10.1007/978-2-8178-0330-2_9
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