Résumé
Le jeu « je vois quelque chose que tu ne vois pas » fut également joué dans l’autre sens. Car il y eut aussi des phénomènes que les Grecs virent, mais pas les Chinois. Plus précisément, les Chinois tout comme les Grecs virent quelque chose, mais seuls les Grecs perçurent ce qu’ils voyaient et virent derrière ce qu’ils voyaient quelque chose que les Chinois ne virent pas. Cela semble plus compliqué que ça ne l’est en réalité, car il s’agit uniquement du fait, connu aussi bien par les Chinois que par les Grecs, qu’une partie des états malades humains peut s’améliorer sans aucune action thérapeutique humaine. Aujourd’hui, on parle par exemple de rémission spontanée dans le cas de l’autoguérison d’une affection pénible. Dans la Grèce antique, on attribuait à la φυσις, la nature de l’Homme, une force de guérison qui lui était propre.
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Unschuld, P.U. (2012). Pouvoir d’autoguérison: un concept qui va de soi?. In: Approches occidentales et orientales de la guérison. « Médecines D’Asie — Savoirs & Pratiques ». Springer, Paris. https://doi.org/10.1007/978-2-8178-0330-2_27
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