Résumé
Les kystes vulvaires sont très fréquents chez la cycliste. Pas toujours en relation avec la pratique du sport, ils peuvent la gêner ou être aggravés par celle-ci. La plupart des kystes cutanés de la vulve sont en relation avec l’appareil pilo-sébacé. Leur diagnostic est orienté par leur topographie, essentielle à préciser [12]. Seuls le nodule fibreux sous-cutané et le lymphoedème chronique unilatéral des grandes lèvres sont des pathologies spécifiques de la cycliste. Le diagnostic différentiel doit être réalisé avec les nombreuses autres tuméfactions de la vulve. Le nodule fibreux est le plus souvent latéralisé, à la hauteur des tubérosités ischiatiques. Parfois, il se développe dans la grande lèvre. Le lymphoedème de la vulve montre une grande lèvre anormalement gonflée (fig. 1 du Chapitre 2). Il doit être différencié du kyste wolffien, qui n’occupe souvent que la partie moyenne de la grande lèvre. Le kyste de la glande de Bartholin est situé au niveau du tiers postérieur de la grande lèvre et au niveau du vestibule (fig. 1). Les kystes muqueux siègent surtout sur les petites lèvres et la région péri-urétrale.
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Adam, T. (2012). Les tuméfactions et les nodules. In: Gynécologie du sport. Springer, Paris. https://doi.org/10.1007/978-2-8178-0172-8_36
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