Les contre-indications à l’activité sportive

Résumé

De tout ce qui précède, il est évident que la grossesse normale ne constitue pas un obstacle à la pratique d’un sport. Avant d’émettre des réserves sur la pratique de certains sports dits à risque pour la grossesse (voir plus loin), il faut énumérer les contreindications à la pratique d’une activité sportive. Elles concernent surtout le deuxième et le troisième trimestres, puisqu’elles s’appliquent à toutes les complications obstétricales. Parmi les pathologies maternelles, on citera l’insuffisance respiratoire et cardiaque, l’hypertension artérielle non contrôlée, et le diabète déséquilibré. Parmi les pathologies obstétricales, les contre-indications absolues sont la menace d’accouchement prématuré, la béance cervico-isthmique, l’utérus DES, la rupture prématurée des membranes, la grossesse multiple, les métrorragies, le placenta praevia, le retard de croissance intra-utérin et la prééclampsie. L’évaluation médicale de non contre-indication à l’activité physique pour les femmes enceintes doit tenir compte de toutes ces pathologies.