Please don’t call it medical marijuana unless it is; but it probably isn’t

Abstract

The drug development process of demonstrating an agent is safe, effective and pure has, with rare exception, proven an exemplary path in translational research. The basic science, the clinical trials and the chemistry, manufacturing and control have served public health well. This carefully regulated approach forms the basis of a drug label with data from these studies also used to convey risk and benefit to prescribing physicians through the channels of medical literature and drug promotion by the industry. The latter is also important to public health in that such promotion must be based in the approved indication, be truthful, not be misleading and be substantiated by sufficient evidence. Why then is the emergence of “medical marijuana” any different? While substantial evidence exists for some conditions and some related products have undergone careful investigation through to NDA approval, most claims are not substantiated by research but driven by misguided enthusiasm. While recreational use of marijuana is not at debate here, nor is the right of an individual patient to explore cannabis therapeutically; however, allowing broad unsubstantiated claims around medicinal cannabis to infiltrate the general public is a disservice. To distill the potential medical benefits through the pharmacologic understanding of the endocannabinoid system, cannabis should follow the traditional drug development process or one that improves upon it. Until then, claims should remain as stated hypothesis to accept or reject.

Résumé

Le processus de développement de médicament qui consiste à démontrer l’innocuité, l’efficacité et la pureté d’un agent s’est avéré, à de rares exceptions près, un parcours exemplaire en recherche translationnelle. La science fondamentale, les essais cliniques, la chimie, la fabrication et le contrôle ont bien servi la santé publique. Cette approche étroitement réglementée constitue la base d’une étiquette de médicament, et les données des études servent aussi à communiquer les risques et les avantages aux médecins prescripteurs par la voie des publications médicales et de la promotion des médicaments par l’industrie. Ce dernier aspect a aussi son importance pour la santé publique, car la promotion doit être fondée sur l’indication approuvée, être véridique, ne pas induire en erreur et être justifiée par des preuves suffisantes. Pourquoi donc n’en va-t-il pas de même pour l’émergence de la « marijuana médicale »? Il existe des preuves substantielles pour certaines affections, et des produits apparentés ont fait l’objet d’enquêtes approfondies jusqu’à l’approbation de la PNM (présentation de nouveau médicament), mais la plupart des allégations concernant la marijuana médicale sont animées par un enthousiasme malavisé et non pas étayées par la recherche. Il n’est pas question ici de l’usage récréatif de la marijuana, ni du droit d’un patient particulier d’explorer les effets thérapeutiques du cannabis; il est toutefois dommage de permettre l’infiltration dans le grand public d’allégations générales non fondées concernant le cannabis médicinal. Pour distiller les éventuels avantages médicaux par la compréhension pharmacologique du système endocannabinoïde, il faudrait suivre le processus classique de développement de médicament ou une version améliorée. D’ici là, les allégations devraient rester des énoncés d’hypothèses à accepter ou à rejeter.