Linking Research to Action for Youth Violence Prevention: Community Capacity to Acquire, Assess, Adapt and Apply Research Evidence

Abstract

Objectives

Community-based organizations (CBOs) are important stakeholders in the health system, providing many valuable community-based programs and services. However, limited efforts have been made to encourage CBOs to incorporate research evidence into service provision, and their capacity to do so is not well understood. Therefore, the primary goal of this research was to examine CBOs’ perceptions of: 1) the frequency of using research and other forms of evidence related to youth violence prevention, and 2) their capacity to acquire, assess, adapt and apply research evidence.

Methods

CBOs involved in youth violence prevention completed a survey (n=35) and/or attended a focus group (n=16). Survey questions were adapted from the Canadian Health Services Research Foundation’s “Is Research Working for You?” tool.

Results

CBOs’ reported use of and capacity to acquire research evidence was high. CBOs reported possessing the structures, processes, and organizational culture needed to apply research evidence in decision-making. Assessing research evidence was a challenge for CBO staff, although many have external experts who can effectively do so. Generally, CBOs reported adequate capacity to adapt (i.e., synthesize, contextualize, and present) research evidence. Adapting research evidence for use in particular populations or geographical areas presented a considerable challenge.

Conclusion

Although many barriers and socio-political complexities make linking research to action challenging, we found that CBOs generally feel competent and well equipped. Our findings support the viability of extending the push for evidence-based health care to community contexts so that the most effective programs and services for Canadians can be offered.

Résumé

Objectifs

Les organismes communautaires sont d’importants acteurs du système de santé et offrent de nombreux programmes et services communautaires très utiles. Cependant, on fait peu d’efforts pour inciter ces organismes à intégrer les données probantes issues de la recherche dans la prestation de services, et leur capacité de le faire est mal comprise. C’est pourquoi notre objectif principal était d’examiner les perceptions des organismes communautaires à l’égard de: 1) la fréquence de l’utilisation de la recherche et d’autres formes de données probantes liées à la prévention de la violence chez les jeunes et 2) la capacité de ces organismes d’acquérir, d’évaluer, d’adapter et d’appliquer les données probantes issues de la recherche.

Méthode

Des organismes communautaires faisant de la prévention de la violence chez les jeunes ont répondu à un sondage (n=35) et/ou assisté à un groupe de discussion (n=16). Les questions du sondage étaient adaptées de l’outil «La recherche vous réussit-elle?» de la Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé.

Résultats

L’utilisation déclarée des données probantes issues de la recherche par les organismes communautaires et leur capacité d’acquérir ces données étaient élevées. Ces organismes ont déclaré posséder les structures, les processus et la culture organisationnelle nécessaires pour appliquer les données probantes issues de la recherche à la prise de décisions. L’évaluation de ces données de recherche était difficile pour le personnel des organismes communautaires, bien que beaucoup fassent appel à des experts indépendants pour faire ce travail efficacement. Dans l’ensemble, les organismes communautaires ont dit avoir une capacité suffisante pour adapter (résumer, mettre en contexte et présenter) des données de recherche. L’adaptation des données de recherche pour les utiliser auprès de populations ou dans des zones géographiques particulières présentait cependant des difficultés considérables.

Conclusion

De nombreux obstacles et complications sociopolitiques font qu’il est difficile de lier la recherche à l’action, mais nous constatons que les organismes communautaires se sentent généralement compétents et bien équipés. Nos constatations confirment qu’il est viable de militer pour que l’on étende la prestation de soins de santé fondés sur les preuves au milieu communautaire, afin que les programmes et services les plus efficaces puissent être offerts à la population canadienne.