Résumé
Un malade dont le cancer rechute n’est pas beaucoup plus «condamné» à mourir un jour qu’un sujet bien portant âgé. Pour certains cancers, une rechute peut être traitée à visée curative et guérie en seconde intention. Dans d’autres cas, la rechute a une évolution assez lente ou suffi samment sensible aux traitements pour accorder au malade quelques années de survie. Au moment d’une rechute il n’y a donc pas rupture dans l’existence d’un cancéreux mais plutôt continuité, avec aggravation des risques vitaux qui pèsent sur lui. Il fi nira par mourir, au terme d’une évolution variable, de son cancer ou d’autre chose. Les circonstances progressives et assez prolongées du stade ultime d’une évolution cancéreuse ont fait développer l’accompagnement des mourants. Ses principes ne diff èrent pas fondamentalement des soins plus précoces ou de ceux nécessaires pour d’autres aff ections fatales.
«Tous les jours vont à la mort, le dernier y arrive.» Montaigne, Essais, I, 1580
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Hœrni, B., Soubeyran, P. (2011). Rechutes et stades terminaux. In: La cancérologie au quotidien. Oncologie pratique, vol 0. Springer, Paris. https://doi.org/10.1007/978-2-8178-0225-1_13
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